Hyperloop One : le ‘train du futur’ testé avec succès

Un test grandeur nature du train à très grande vitesse Hyperloop One a démontré la faisabilité technique du projet, désormais prêt à être commercialisé.

Rédigé par Anton Kunin, le 4 Aug 2017, à 11 h 00 min
Hyperloop One : le ‘train du futur’ testé avec succès
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Le deuxième test du Hyperloop One, le train ultra-rapide imaginé par Elon Musk en 2013, est concluant. Le 29 juillet 2017, il a atteint la vitesse de 310 km/h, contre 112 km/h lors du test précédent en mai 2017.

Hyperloop One : jusqu’à 1.200 km/h en conditions réelles

Sur son parcours d’un peu moins de 450 mètres dans le désert du Nevada, Hyperloop One a pu atteindre la vitesse de 310 km/h, avant de freiner doucement. Cette accélération rapide et cette vitesse ont été rendues possibles par la technologie de lévitation magnétique : Hyperloop One n’a pas de roues et ne roule pas, mais est soulevé et propulsé par des aimants.

L’air contenu dans le tunnel est dépressurisé, ce qui diminue le frottement. Résultat : le matériel ne s’use pas, ne chauffe pas et le glissement se fait de façon la plus fluide possible. En conditions d’exploitation réelle, cette technologie devrait permettre d’atteindre une vitesse de 1.200 km/h.

De nombreux pays intéressés par Hyperloop One

De nombreux gouvernements à travers le monde ont déjà manifesté leur intérêt pour Hyperloop One. La première ligne devrait voir le jour entre Abu Dhabi et Al Ain, aux Émirats arabes unis. En Allemagne, le gouvernement est intéressé par une liaison en boucle Berlin-Leipzig-Nuremberg-Munich-Stuttgart-Francfort-Cologne-Hambourg-Berlin, et aux Pays-Bas, une boucle Amsterdam-Lelystad-Arnhem-Den Bosch-Eindhoven-Rotterdam-Amsterdam est envisagée. Une ligne intercontinentale pourrait même voir le jour entre l’Espagne et le Maroc, reliant Madrid à Tanger, via Algeciras. Le gouvernement américain, quant à lui, est intéressé par des lignes Orlando-Miami et Chicago-Pittsburgh.

Aucune ligne en France n’a encore été annoncée. Notre pays accueillera néanmoins le centre de R&D européen de Hyperloop, près de Toulouse : la société a signé des protocoles d’accord avec l’État et la Région Occitanie en janvier 2017.

Illustration bannière : Hyperloop One – capture d’écran youtube
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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. Je ne pense pas que ces gens reste sur place!

  2. Relier de plus en plus vite des destinations toujours plus semblables, c’est rester sur place.

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