Environnement, connaissez-vous l’EPI ? (2)

Rédigé par Consoglobe, le 8 Jul 2008, à 17 h 50 min

Les Etats-Unis, les riches mal notés ou une mobilisation récente

Les USA connus pour la politique anti-environnement de l’administration Bush (qui l’appelle « pro-business ») et pour les combats d’Al Gore ou de certaines villes, sont les derniers de leur groupe des pays riches.
Dubaï, pas de quoi pavoiser…

Dubai, classé 112 ème dans le monde, est connu pour sa croissance vertigineusement rapide basée sur les pétrodollars. Dubai, pourtant parmi les pays les plus riches du monde, fait partie des Emirats arabes unis avec Abu Dhabi et 5 autres Etats.

Le plus mal classé des Etats Européens, la Belgique, est classé une cinquantaine de places de mieux que Dubaï (57 contre 112). Seul le Koweit parmi les riches fait aussi mal.

Pourquoi ?

A cause des dommages infligés aux écosystèmes locaux (note de 38,2 /100) alors que ça note relative au changement climatique est encore pire (26,6) du fait de son industrie pétrolière et gazière.

A Dubaï, l’environnement doit se plier à l’industrie du loisir ; il est modelé sur terre et sur mer. Dans les terres, un parc à thème de 186 millions de m2 qui veut refléter tout l’éventail des expériences humaines est vanté comme un « monde magique situé au milieu du désert ». Dubaï dispose d’eau à profusion, de l’eau rendue potable par d’immenses unités de dessalement fonctionnant au pétrole et au gaz, avec déjà une capacité de 1,26 milliards de litres par jour. Des piscines géantes seront animées par des dauphins.

Dans ce parc, « Snow World » proposera une piste encore plus grande que dans la piste qui exige déjà à Dubaï : « le seul endroit au monde où il neige par 40°C ». Le parc propose également « Bio world », un immense dôme renfermant une forêt tropicale et un parc animalier ! Sans complexe, la publicité du parc clame « Pensons plus grand, pensons eco-tourisme ! ».

Mentionnons également « Palm Island », un archipel d’îles pour millionnaires fabriquées de toutes pièces selon la configuration d’une mappemonde sur la côte.

Même de l’espace, comme on le constate sur Google Earth, on aperçoit une couronne trouble qui entoure les îles : les bancs de corail et les bancs d’huîtres environnants ont été étouffés par la boue dégagées par les travaux. Ce qui était une réserve marine protégée près de Jebel Ali a été entièrement éradiqué par l’érection de la seconde île du projet Palm Island. D’autant plus dommage que les fonds marins du golfe au large de Dubaï n’ont jamais été parmi les plus riches en coraux ou en récifs à huîtres.

Le promoteur du projet Palm Island a répondu aux critiques des écologistes en expliquant qu’il n’y avait jamais eu dans les fonds plats et monotones de la région de Dubaï autant de poissons, d’algues et de variétés marines depuis que la première île de la mappemonde, Palm Jumeirah, a été construite. C’est bien là la question d’ailleurs car beaucoup de ces espèces sont inédites et importées dans la région et beaucoup remarques que Dubaï est en train de jouer avec la nature en créant un écosystème, une écologie dont on ne connaît pas le devenir.

Aussi, le parc automobile est particulier riche en motorisations les plus puissantes et gourmandes.

Mais pour être tout à fait honnêtes, il faut mentionner les efforts faits pour préserver les antilopes sauvages, les faucons et d’autres animaux emblématiques du désert dont il reste bien peu de zones sauvages.

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