L’effet placebo, l’effet levier de la médecine ?

Rédigé par Philippe C, le 16 Sep 2012, à 16 h 34 min
L’effet placebo, l’effet levier de la médecine ?
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2- Effet placebo, d’une culture à l’autre

Bien entendu, comme le dit le Docteur Thierry JANSEN, notons que la forme de « ce qui marche » dans une culture donnée, est différente dans une autre :

« les formules magiques des sorciers africains auront probablement peu d’effet sur un patient de culture occidentale hospitalisé à Paris« .

La façon d’aborder le patient, de réveiller en lui les forces de guérison dépendent aussi bien de lui que de sa culture. D’où l’importance de la notion d’empathie (« faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent« , Larousse).

3- La force de conviction et la réputation du thérapeute

Ainsi, la force de conviction du thérapeute + sa réputation (lui et/ou son traitement) sont primordiaux.  Un sourire, un ton rassurant, un regard peuvent exercer une influence sur le processus de guérison. Inversement, de l’anxiété dans la voix, un haussement d’épaules,…peuvent avoir des effets désastreux.

« Les mots du thérapeute sont un remède ou un poison« . La suggestion, l’influence font partie intégrantes de l’ensemble des relations : le pouvoir des croyances sur la santé du corps est bien réel.

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Suite > La crainte de l’effet placébo

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« Réflexologue diplômé et praticien depuis 10 ans, praticien Reiki (Niveau III) depuis 8 ans, j’ai la « santé préventive » dans la peau depuis tout...

8 commentaires Donnez votre avis
  1. l’effet placebo fonctionne tellement bien que certains patients ressentent tous les effets secondaires possibles des médicaments sitôt qu’ils ont lu la notice qui leur en indique l’existence potentielle…

  2. Le placebo est la technique qui fonctionne le mieux en allopathie, il suffirait à soigner l’immense majorité des patients (quelle économie pour la Sécu), que seule leur foi (en la médecine allopathique et en leur médecin) soigne effectivement.
    Toutes les études (non financées par les labos) montrent que les patients éprouvent peu ou prou la même amélioration, qu’on leur administre le médicament allopathique ou son placebo (y compris — pour ne pas dire principalement — dans le cas des antalgiques et analgésiques).
    Ce qui fait défaut au placebo, en revanche, ce sont les effets secondaires, c’est dommage.
    D’ailleurs les études montrent que, si le médicament donne parfois de meilleurs résultats que le placebo lors des essais, c’est parce que les patients en subissent les effets secondaires, et donc savent qu’on ne leur a pas administré le placebo. Ainsi, ils sont plus nombreux dans ce groupe à reconnaître une amélioration de leur état ou de leurs symptômes. Ils sentent que ça « fait effet », et disent que leur état s’est amélioré, c’est purement psychologique.

  3. Bonjour, votre article a le mérite d’exister et comme vous l’avouer vous même sans prétention il est le bienvenue et arrive presque à une certaine neutralité bien que vous soyez lié au courrant des médecines alternatives. Seul bémol toutefois l’effet placebo est très connu et utilisé en médecine occidentale, les officines d’hopitaux en fabriquent ou utilisent toutes. Il aurait aussi été bon de mentionner l’effet nocebo.
    De plus votre affirmation sur l’exclusion de l’effet placebo dans les études pharmaceutique est un peu rapide, c’est le minimum requis pour l’AMM (autorisation de mise sur le marché d’un médicament), ce qui est d’ailleurs un problème. L’efficacité supérieure face à un ancien traitement devrait être éxigée. Car il existe aussi quelquechose d’interessant, les nouveaux médicaments ont souvent un effet placebo plus important que les plus anciens.

    • Philippe C

      Oui, je vais sans doute un peu loin lorsque je j’écris « souvent exclus », même si je ne dis pas « totalement ».

      Je regrette simplement que nos sociétés occidentales ne fassent pas encore plus de publicité (éducation, presse, télévision,…) au concept « Le vrai médecin est le médecin intérieur » (voir commentaire très complet et aux excellentes référence de M.Baudoin LABRIQUE).

      Je ne cesserai pas pour ma part d’aborder encore et encore cette notion sous d’autres angles, tellement les faits, les expériences que je vois et vis régulièrement me donnent raison.

      Comme en fait mention notre commentateur de mon article, toujours le pertinent Baudoin LABRIQUE, grâce aux progrès de la physique quantique des neurosciences, de la neuropsychologie, de la psychologie cognitive, de l’imagerie cérébrale ainsi que de la modélisation, la science prouve de plus en plus clairement ce lien entre esprit et réaction sur corps.

      La « vie de l’esprit », ce sont des émissions d’ondes (idées, sentiments, émotions, de traumatismes affectifs, etc) qui génèrent des réactions chimiques sur/dans le corps … Nous sommes aux limites de la matière.

      Cliquez donc sur le lien que cite Baudoin LABRIQUE .retrouversonnord.be/Psychobiologie.htm#Placebo

      Extraits : « (…)la matière n’existe pas en tant que telle ; la matière se transforme en onde et vice versa (principe de dualité onde-corpuscule) ; tous les éléments subatomiques et donc comme les entités à volumes multiples qui ne sont donc que la réunion différenciée d’atomes, tout ce qui forme donc l’univers dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand, sont tous interconnectés et en constante interaction dans une grande « danse », comme la nomment eux-mêmes les physiciens quantiques … « 

  4. Bravo Mireille, vous êtes dans « le vrai » de la santé et de la vie. Portez-vous bien.

  5. « Le vrai médecin est le médecin intérieur. La plupart des médecins [et certains thérapeutes] ignorent cette science qui, pourtant, fonctionne si bien », soulignait pertinemment le Dr Albert Schweitzer (1875-1965), médecin, théologien protestant et musicologue français

    Bravant une sorte d’omerta, tout d’un coup on constate qu’un grand nombre de médicaments ne seraient donc pas efficaces. Gageons que la liste ne pourra que s’agrandir… surtout lorsqu’on intègrera de plus en plus l’aspect psychique qui préside à la survenance de la plupart des maladies :

    « C’est la médecine tout entière qui doit s’ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH [°] :  » Toute maladie relève à la fois de l’esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu’on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu’il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine « . Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste. ». (Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16).
    ° Ouvrage de référence : Médecine Psychosomatique. L’Application de La Psychopathologie aux Problèmes Cliniques de Médecine Générale.

    C’est d’ailleurs bien en phase avec le fait que « le vrai médecin est le médecin intérieur. La plupart des médecins [et certains thérapeutes] ignorent cette science qui, pourtant, fonctionne si bien », comme le soulignait pertinemment le Dr Albert Schweitzer (1875-1965) – médecin, théologien protestant et musicologue français).

    C’est ainsi qu’abusivement, un traitement strictement médical est parfois taxé d’efficace par le fait de sa seule intervention ; pourtant, divers témoignages confortés par mon observation professionnelle me montrent souvent que parmi de telles personnes qui se sont donc ainsi guéries, ils s’en trouvent peut-être :

    1° qui ont pu résoudre (consciemment ou pas) ce qui avait généré psychologiquement le malaise, la maladie… (mais sans préjuger qu’un tel symptôme ne réapparaisse ensuite étant donné, en l’espèce, que la/les situations conflictuelles qui sont à l’origine de la somatisation n’auraient donc pas été solutionnées en profondeur, ce qui arrive souvent, car les médecins ne sont généralement pas formés à assurer un accompagnement psychothérapeutique adapté et qui permettrait d’annuler les effets de telles situations),

    2° qui ont été en contact avec des événements qui ont apporté (consciemment ou pas) une solution temporaire ou définitive à ce qui a généré leurs maux sur le plan psychologique, (même remarque que dans le point précédent) ;

    3° qui ont bénéficié de l’effet placébo tributaire du charisme de celui qui a préconisé le médicament ou le traitement (même remarque que dans le point 1°) ;

    4° qui ont reçu d’autres effets bénéfiques (non conscientisés) comme par exemple, le fait d’avoir été hospitalisé et profiter ainsi de ce que la vie aura apporté de ce fait ou concomitamment, comme solutions temporaires ou définitives aux situations conflictuelles (qui s’étaient donc somatisées en maladies); mais en l’occurrence, le symptôme disparu pourra réapparaître plus tard à la faveur d’une situation conflictuelle (récidive), propice à redéclencher la somatisation au cas où ce qui est donc sous-jacent n’aurait pas été résolu en profondeur.

    Il faut donc attirer l’attention sur le fait que le seul effet placebo dont profitent donc à plein abusivement les médicaments (les “médica-ments ?”) ne pourra pas venir à bout des causes réelles des maux et qui le cas échéant, non résolues pourraient donc se manifester de nouveau par des somatisations par exemple.

    Plus d’info sur
    « Placebo : un allié pour guérir ? »
    .retrouversonnord.be/Psychobiologie.htm#Placebo

  6. Je me soigne par la NATUROPATHIE et je pratique la pensée positive, un peu de marche et de respiration, une alimentation riche en fruits légumes si possible sans pesticides, un hobby valorisant (théâtre) et à plus de 60 ans, je respire la joie de vivre … j’ai la chance aussi de n’envier personne et de ne pas être matérialiste (ce qui va souvent de pair) mais sans me forcer, je suis comme cela depuis toujours. Résultat, aucun médicament, visite médecin juste frottis, mamographie, densitométrie (pour vérifier ostéoporose), dentiste (ouille …).

    • Bravo Mireille, vous êtes dans « le vrai » de la santé et de la vie. Portez-vous bien.

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