La consommation responsable progresse lentement mais sûrement

La consommation responsable a le vent en poupe, plusieurs études le montrent. La plus récente indique que plus de la moitié des Français souhaitent consommer autrement.

Rédigé par Jean-Marie, le 1 Jun 2016, à 15 h 15 min
La consommation responsable progresse lentement mais sûrement
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Les Français et la consommation locale

L’étude Ethicity-Greenflex montre que 85 % des Français privilégient les entreprises ayant une implantation locale. Une étude de l’Insee de février 2014(3) allait dans le même sens : 80 % des consommateurs disent acheter des produits locaux et parmi eux, 41 % déclarent même le faire souvent. Il s’agit surtout d’une tendance qui progresse : d’après l’étude Insee, 69 % des acheteurs de produits locaux affirment en acheter actuellement plus qu’avant.

Dans l’étude Ethicity-Greenflex, pour 49 % des Français, consommer local est une solution pour mieux consommer, afin de connaître le lieu de fabrication des produits et l’origine des matières premières. Un chiffre en hausse de 14 points par rapport à 2014.

Une envie de produits naturels

Le consommateur français accorde désormais autant d’importance au label agriculture biologique (8 %) qu’au « made in France » (7 %). L’origine et la proximité géographique du produit sont les critères qui les rassurent le plus. Ils citent d’abord le fait qu’il soit directement vendu par le producteur (23 %), devant l’existence de labels et d’appellations officielles (16 %).

consommer local fruits légumes

Les produits frais ont donc la cote. « Alors que la consommation est stable voire en recul, les fruits et légumes ont vu leurs ventes progresser de 7 % en 2013 ». Cette attirance pour les produits locaux est également en adéquation avec leur envie de « vrai » : 81 % des Français éprouvent aujourd’hui un besoin de retour à la nature.

Le fait-maison et la consommation collaborative : deux tendances en hausse

De même, la vogue du fait-maison dénote bien plus qu’une simple résistance à la crise ou une simple envie de bons plans. Le fait-maison a donné un coup de fouet à la consommation de produits de base entrant dans les préparations culinaires : les farines enregistrent par exemple, une croissance continue depuis plusieurs années.

Idem pour les pratiques de consommation collaborative comme le covoiturage ou le troc entre particuliers qui sont à la fois locales et économes en argent et en ressources : elles entrent de plus en plus dans les habitudes. L’étude Ethicity-Greenflex montre d’ailleurs que pour 86 % des Français, l’usage d’un produit est plus important que de le posséder : un chiffre en hausse de trois points depuis 2014.

Références :
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Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

7 commentaires Donnez votre avis
  1. bande de sataner

  2. Bonjour, je m’adresse à vous après avoir constaté depuis peu une baisse très significative de la durée de vie d’articles textiles tels que chaussettes de ville, slips hommes, T-Shirts… Sans parler des ampoules électriques dont les prix sont aujourd’hui deux ou trois fois en Euros ce qu’ils étaient en Francs il y a quinze ans… et qui ont une durée de vie aujourd’hui de l’ordre de un ou deux ans… Vous nous conseilleuse de dénoncer ces abus d’obsolescence programmée… C’est fait, mais ensuite ???

    Merci de votre réponse..;

    Bernard Pothier 21 Chemin des Douits Vaudry 14500 Vire Normandie

  3. elle ne date pas d’hier vos New infos : vous faite partit du groupe TNT on fait du neuf avec du vieux ou koi

  4. Acheter Bio n’est pas plus chère… si comme moi vous faîtes vos achats auprès des AMAP (un peu partout en France donc forcément un non loin de chez vous). Une fois par semaine je vais chercher mon panier de légumes (7.80€/sem et j’ai des légumes pour toute la semaine) directement chez le maraîcher Bio, frais, on retrouve le goût surtout, et on a des lègumes que l’on aurait sans doute jamais goûtés.
    L’amap fait aussi intervenir un fermier « du coin ». Pour 50€ j’ai 6 kilos de viande de porc BIO (roti, escalopes, rouelle, hachis, saucisses, lard, etc). Une viande extra, local et Bio… et pas chère ! Je prends aussi chez ce même fermier : oeufs, poulet, fromages, beurre, crème fraîche, yaourts et fromage blanc, le tout BIO et carrément moins chère que dans les supermarchés (qui ont flairé l’affaire du BIO et les lobbys s’en occupent bien… du bio qui vient d’Espagne et même bien plus loin !). Bref, nous n’avons que des produits de qualité, local, bio et on connait très bien le fermier et le maraîcher qui nous nourrit. Je fais mon pain (bio) moi-même, je n’achète jamais de plats ou biscuits industriels (tellement meilleur quand c’est fait maison). Nous n’avons qu’un salaire d’instituteur à la maison et un prêt immo à payer encore pdt 10 ans. Chez nous, c’est que du bio à table et pourtant on ne « roule pas sur l’or ». Souvent ceux qui me disent « je n’ai pas les moyens de manger bio » … ont un Iphone … pas nous !!! Il faut voir où on veut mettre son argent…Il faut changer ses habitudes, surtout changer le circuit de distribution : retour aux sources, retenir l’essentiel et rejeter le superflu.

  5. Comme la majorité des français, j’achète davantage de bio qu’auparavant, mais je regrette que les prix restent aussi élevés, ce qui est vraiment un frein important à ces achats, notamment pour les produits frais !
    Un autre gros regret concernant la production locale : je ne la trouve pas forcément de meilleure qualité, et surtout, les prix en sont plus élevés que la production non locale, alors qu’il n’y a ni intermédiaire, ni transport ! Le jour où les producteurs arrêteront de prendre les consommateurs pour des imbéciles, j’achèterai local !….

  6. Les meilleures façons de consommer responsable :
    – arrêter de manger de la viande et des sous-produits animaux.
    – éviter les supermarchés.

  7. il est important aujourd’hui d’éclairer le consommateur sur la provenance de la viande ou le poisson, notamment, provenant de l’élevage intensif et qui soit stipuler sur chaque emballage « élevage intensif » comme il est stipuler aujourd’hui « BIO »

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