20 % de bio minimum dans les cantines du secteur public

Les cantines du secteur public auront l’obligation de proposer 20 % d’aliments d’origine bio.

Rédigé par Paolo Garoscio, le 28 Nov 2016, à 10 h 00 min
20 % de bio minimum dans les cantines du secteur public
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La volonté du gouvernement d’améliorer la vie des Français se voit peut-être plus dans les petites choses que dans les grandes annonces. Dernière en date, et pas des moindres, la réforme de la restauration collective votée ce mois de novembre 2016 par l’Assemblée Nationale et qui va impacter directement la qualité des ingrédients servis dans les cantines du secteur public.

La montée en puissance du bio dans les cantines

Les aliments d’origine biologique, appellation sanctionnée par le label bien connu des Français qui en consomment de plus en plus chaque année, sont censés être meilleurs pour la santé. En l’occurrence, ils ne contiennent pas de pesticides ou d’OGM et le cahier des charges pour obtenir le label Bio est stricte. L’adoption, massive, du bio par les Français devrait donc permettre d’améliorer leur santé mais également l’état de la planète.

Si chacun peut à son niveau changer ses habitudes, c’est dans le collectif que tout se joue. L’Assemblée Nationale a donc validé le projet de loi obligeant la restauration collective, soit les cantines du secteur public, à intégrer un minimum de 20 % d’aliments bio dans les repas servis aux  fonctionnaires ou aux enfants.

Une réforme des cantines voulue par la majorité des Français

La décision du gouvernement est l’aboutissement d’un combat de longue haleine. Si la réforme concernant le bio dans les cantines a été votée ce 23 novembre, la première proposition de loi allant dans ce sens date de janvier 2016 et est issue d’un rapport parlementaire de la député Brigitte Allain. Selon cette dernière, l’obligation d’une part de bio dans les cantines publiques était plébiscitée par 76 % des Français.

Toutefois, il faudra un peu de temps pour que les cantines s’adaptent et changent leurs menus et, surtout, leurs fournisseurs. La loi désormais adoptée entrera en vigueur à l’horizon 2020.

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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.

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