Les Français sont favorables à l’obligation du bio dans les cantines

D’après un sondage réalisé par l’IFOP, 86% des personnes interrogées se déclarent favorables au vote d’une loi imposant l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique, locaux et de saison dans la restauration collective publique.

Rédigé par Hugo Quinton, le 14 Sep 2017, à 9 h 25 min
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À l’occasion des États Généraux de l’Alimentation, un collectif composé de quatre associations a lancé une campagne visant à introduire plus de bio dans la restauration collective, ainsi qu’un sondage qui montre que 86 % des Français sont favorables à l’obligation du bio dans les cantines.

Bio dans les cantines : une campagne pour mobiliser les députés

Neuf ans après le Grenelle de l’environnement, la part du bio en restauration collective représente moins de 3 % des achats alimentaires. Pourtant les Français n’ont jamais été aussi demandeurs de bio, selon l’Agence bio, 7 Français sur 10 en consomment régulièrement.

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Manger bio et local dans les cantines scolaires © Monkey Business Images Shutterstock

La Fédération de parents d’élèves (FCPE), la Ligue de l’Enseignement, la Fnab (Fédération de l’Agriculture Biologique) et Agir pour l’Environnement ont ainsi lancé une campagne sur le site macantine.bio pour interpeller les élus locaux et gestionnaires des cantines.

À quand une loi pour imposer le bio dans les cantines ?

Ils souhaitent mettre en place une loi pour imposer au moins 20 % de produits bio et locaux dans la restauration collective à l’horizon 2022, une loi depuis longtemps proposée et remise à l’agenda parlementaire (de façon édulcorée) par les ministres LR début septembre.

L’année dernière, plus de 50.000 citoyens avaient déjà lancé une pétition pour interpeller les députés quant à l’adoption de cette loi, finalement déclarée inconstitutionnelle.

« Le nombre de producteurs bio qui ne cessent d’augmenter est désormais suffisamment important pour fournir  toutes les cantines scolaires. Les filières sont structurées et les agriculteurs n’attendent plus que les commandes. » affirme Jean-Paul Gabillard, secrétaire national de la FNAB.

De nombreuses collectivités sont déjà passées partiellement ou totalement au bio : Paris, Strasbourg, Saint-Étienne, Lons-le-Saunier… Ce qui, nous rappelle le communiqué, « montre qu’il s’agit souvent d’une question de volonté politique avant d’être une question économique. »  Alors, qu’est-ce qu’on attend ?

Toutes les infos sur la campagne : macantine.bio

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