Le zéro déchet rend heureux : 12 familles témoignent

L’Ademe a suivi 12 foyers dans leur démarche zéro déchet au quotidien. Résultat, une démarche peu contraignante, mais plus épanouissante.

Rédigé par Pauline Petit, le 13 Jun 2017, à 9 h 55 min
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Comment contribuer à réduire ses déchets peut rendre heureux ? Un sujet qui n’est à priori pas glamour, les poubelles, devient un mode de vie et une façon de se réapproprier son quotidien. L’Ademe a suivi 12 familles heureuses et zéro déchet : découvrez ses conclusions.

Pratiquer le zéro déchet au quotidien peut devenir une source de plaisir

L’étude de l’Ademe(1) « cherche à donner des exemples inspirants et à ‘tordre le cou’ aux idées reçues : l’engagement dans une démarche zéro déchet n’est ni impossible, ni réservé à une élite ou à des personnes foncièrement militantes. Surtout, la démarche n’est pas incompatible avec un haut niveau de bien-être et de qualité de vie. »

Se réapproprier ses pratiques de consommation à travers le zéro déchet

Entendons-nous bien : le zéro déchet n’existe pas en tant que tel. Même les extrémistes du ZD comme Béa Johnson produisent toujours un volume minimal de déchets. Toutefois, il s’agit de repenser ses pratiques de consommation pour produire moins de déchets  : acheter en vrac, composter, privilégier les achats d’occasion… Chaque foyer réalise des actions en fonction de ses pratiques de consommation habituelles. « Aline et Charles ont commencé par supprimer l’eau en bouteille » ; « Olivier qui aime passer du temps dehors va se concentrer sur le compostage« .

zero dechet

Le zéro déchet, c’est bon © Prostock-studio

Les 12 foyers zéro déchet interrogés produisent en moyenne 67 kg de déchets par an et par personne, soit 10 fois moins que la moyenne nationale ! Et ils connaissent un indice moyen de bonheur de 7,9, alors que la moyenne est de 6. Ces foyers ne sont pas des bobos ou des militants : ils se considèrent comme « une famille normale« .

Réduire ses déchets, une perte de temps ? L’Ademe analyse : « Le zéro déchet, c’est troquer des temps de corvées contre des temps de plaisir« . On peut considérer que ces démarches prennent plus de temps, mais ce sont des pratiques considérées comme ludiques par les participants. Faire ses cosmétiques ou la cuisine soi-même, faire ses courses chez les petits commerçants est vu davantage comme un moment de plaisir.

En réalité, ces foyers considèrent le zéro déchet comme une réappropriation de leurs modes de vie. « Le zéro déchet c’est plus que des actions, c’est une source de liberté et d’épanouissement » pour l’Ademe. Il s’agit de se remettre en question et de savoir qu’est-ce qui nous apporte de la satisfaction, durablement. Un véritable mode de vie à s’approprier !

Illustration bannière : « Il en faut peu pour être heureux » – Baloo – extrait vidéo – © Le livre de la jungle
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2 commentaires Donnez votre avis
  1. J’achetais ma lessive bio en bidon de 3 litres au rayon bio d’un supermarché. Une boutique de vente en vrac a ouvert, j’y suis allée avec mon bidon vide. La lessive me coûte 3 x plus cher alors que je fournis le contenant, est-ce normal ?? La gérante, pour répondre à ma question m’a dit que la lessive n’est pas concentrée. Maintenant je retourne au supermarché et je jette mes bidons à la poubelle recyclage plastique. je veux bien soutenir les petits commerces, mais à un prix raisonnable.

    • Vous pouvez fabriquer votre propre lessive, c’est très facile, économique et ça prend 15 minutes pour 6 mois de lessive ! 🙂

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