Un label pour les villes agissant contre la pollution lumineuse

À partir du 27 février 2017, les communes auront jusqu’au 15 septembre prochain pour remplir un questionnaire précis et ainsi obtenir le label « Villes et villages étoilés ».

Rédigé par Nathalie Jouet, le 27 Feb 2017, à 10 h 35 min
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Cette grande opération de labellisation a pour objectif de lutter contre la pollution lumineuse, un phénomène aux importantes conséquences budgétaires, environnementales et sanitaires, comme le soulignent les organisateurs. Aujourd’hui, plus de 500 communes bénéficient de ce label délivré pour quatre ans.

La 7ème grande opération de labellisation contre la pollution lumineuse

Dès le 27 février, les communes pourront tenter d’obtenir le label « Villes et villages étoilés » qui est déjà délivré depuis 2009 par l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN), en partenariat avec les Parcs nationaux et les Parcs régionaux, l’Association des maires de France, les Éco-maires, le ministère de l’Environnement. Accordé pour quatre années, 570 communes l’ont déjà obtenu à ce jour.

Alors que certains territoires se démarquent comme les régions Aquitaine, Bourgogne ou encore Rhône-Alpes, d’autres restent en retrait, notamment les municipalités du littoral.

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Les villes devront compléter un questionnaire en détaillant précisément leurs équipements, usages et objectifs. Suivra ensuite une phase d’instruction et de contrôle menée par les experts de l’ANPCEN.

Communes : les points lumineux sont en hausse

Si plus de 12.000 communes ont déjà commencé à réduire les durées d’éclairage en France, la lumière émise par l’éclairage public a pourtant doublé en seulement 25 ans, comme le fait remarquer l’ANPCEN. « Ce n’est pas seulement une affaire d’économies d’énergie », insiste Anne-Marie Ducroux, présidente de cette association. Cette dernière est notamment préoccupée par l’essor des LED, dont l’impact n’a fait l’objet d’aucun contrôle réel de la part de l’État.

La pollution lumineuse qui fait référence à l’ensemble des éclairages nocturnes comme les panneaux publicitaires, les vitrines de magasins, les faisceaux de discothèques ou tout simplement les lampadaires, représente aujourd’hui un vrai problème pour la biodiversité. Trop peu de communes sont encore investies dans la lutte contre la pollution lumineuse. Certaines actions permettraient pourtant de réaliser des économies conséquentes pour les villes.

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Et en plus cela ferait des économies,tout comme les magasins éclairés jours et nuits qui ne respectent pas le fait d’éteindre leur devanture la nuit, c’est plus intelligent que de culpabiliser les gens qui laissent certain appareil en veille.

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