L’étude de Santé publique  : de quoi meurt-on aujourd’hui en France ?

Quelle qu’en soit la cause, le taux de mortalité ne cesse de baisser depuis les années 2000. Mais de quoi meurt-on, aujourd’hui, en France ?

Rédigé par Paul Malo, le 13 Nov 2019, à 10 h 15 min
L’étude de Santé publique  : de quoi meurt-on aujourd’hui en France ?
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Dans l’Hexagone, le taux de mortalité ne cesse de diminuer. Santé publique France dresse le portrait des causes de mortalité en France.

Le cancer toujours première cause de mortalité

Bonne nouvelle : quelle qu’en soit la cause, le taux de mortalité ne cesse de baisser depuis les années 2000. Et ce grâce aux avancées de la médecine et de la prévention, selon la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France. Bien sûr, tout n’est pas rose, et l’on meurt bien évidemment toujours. Mais de quoi ?

Ainsi, si le cancer reste depuis 2004 la première cause de mortalité dans notre pays, devant les maladies cardiovasculaires, le risque de mourir d’un cancer régresse pourtant. Il en va de même du fait des progrès des traitements concernant le VIH, qui font que l’on meurt de moins en moins du Sida en France : 300 morts en 2016 contre 4.800 en 1994.

cause mortalité en France

Le cancer du pancréas a augmenté en seize ans © Gorodenkof

Hommes et femmes inégaux devant les décès prématurés

Quant aux maladies cardiovasculaires, leur taux de mortalité a diminué d’un quart entre 2000 et 2016. Par ailleurs, même s’ils demeurent plus nombreux que les accidents de la route, les décès par suicide sont également à la baisse. Pour autant, leur nombre reste très élevé, avec près de 8.500 décès en 2016, contre 11.400 dix ans plus tôt.

Statistique planetoscope en temps réel : Combien de décès en France  ?

Enfin, on meurt moins en France de façon prématurée, c’est-à-dire avant 65 ans, qu’il y a une quinzaine d’années, toujours selon les chiffres de Santé publique France. Mais hommes et femmes ne sont pas égaux en la matière : quand les décès considérés comme prématurés concernent 23 % des décès masculins, ils ne sont que 11 % pour les femmes.

Illustration bannière : le cancer première cause de mortalité en france © michaeljung
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