Impossible de ne pas avoir entendu parler de l’invasion quasi inévitable des intérieurs et des transports, et même des salles de cinéma, par les punaises de lit. Mais toutes les punaises ne sont pas aussi nuisibles…
Un nom qui prête à confusion
La preuve avec celles dont le nom pourrait pourtant prêter à confusion : les punaises nébuleuses et diaboliques. En effet, malgré leur nom, les tuer serait une bien mauvaise idée. Actrices de la biodiversité et de la famille des hémiptères, elles se réfugient au chaud, dans les maisons, quand la température extérieure commence à être trop basse pour elles.
Or, en fait, c’est bien là tout ce que fait cette espèce de punaise : loin de vous vouloir du mal et se nourrir de votre sang comme leurs cousines les punaises de lit qui font beaucoup parler d’elles en ce moment , elles veulent tout simplement s’abriter pour hiberner. Immobiles, cachées, elles vont se contenter de mettre leur organisme au ralenti le temps que l’hiver passe. Dès que le printemps sera de retour, elles partiront comme elles étaient venues, et iront se nourrir sous le soleil en extérieur.
La punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa)
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Une odeur pour se défendre
Le fait est connu, mais il n’est pas inutile de le rappeler : il est en revanche plutôt déconseillé de les écraser pour s’en débarrasser. En effet, si ces punaises diaboliques et nébuleuses sont sans aucun danger pour l’homme, elles disposent quand même de mécanismes de défense.
En effet, quand on les touche, quand on les manipule, elles vont se mettre à stresser, et donc à diffuser une odeur nauséabonde en principe destinée à repousser les prédateurs. Qui n’a jamais senti cette espèce de parfum d’amande amère de la punaise écrasée ? Une odeur pas si désagréable que cela, d’ailleurs…
La punaise diabolique (Halyomorpha halys)
Deux espèces quasi similaires
Mais comment reconnaître cette espèce de punaise ? Il s’agit en fait non pas d’une, mais de deux espèces, physiquement très similaires : l’une, la punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa), est une espèce indigène ayant toujours vécu en France. L’autre, la punaise diabolique (Halyomorpha halys) est une espèce exotique qui nous est arrivée d’Asie il y a une dizaine d’années de cela. Toutes deux sont polyphages, et se nourrissent donc de fruits, de graines et de plantes.
Le principal signe distinctif entre les deux espèces est sans doute l’épine sur le ventre de la punaise nébuleuse, qui remonte jusqu’au haut de son corps. Une sorte de grande pointe, assez facile à distinguer, mais dont on ne sait absolument pas à quoi elle peut servir.
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