Pachama, des vêtements 100 % biologiques et équitables

Rédigé par Eva Souto, le 6 Feb 2014, à 0 h 14 min
Pachama, des vêtements 100 % biologiques et équitables
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Pachama’, une filière 100 % équitable

Interdiction travail enfantsQu’il s’agisse des usines de filature ou de confection, toutes travaillent selon les règles du commerce équitable. Elles garantissent le respect de nombreux droits fondamentaux comme l’interdiction du travail des enfants, une rémunération juste et des conditions de travail décentes (heures de travail limitées, assurances et mutuelles de santé…).

Pour les producteurs de coton biologique

on aime pachamaUn revenu 30 % supérieur à celui habituellement perçu par un producteur de coton traditionnel.

  • Des commandes préfinancées et des producteurs assurés que leur coton sera acheté. 
  • Une aide technique permanente ainsi qu’une aide aux contrôles de qualité
  • L’achat de fertilisants naturels remplaçant les produits chimiques financé. Plus de dettes contractées auprès des grandes compagnies agroindustrielles pour acheter des pesticides. 

Pour les ramasseurs de coton

Ramasseur cotonLes ramasseurs de coton font partie des personnes les plus pauvres de la société péruvienne.

Avec Pachama’, ils sont payés de 30 % en plus. Ils ont accès aux soins médicaux, à des prestations sociales et une alimentation leur est proposée sur leur lieu de travail.

Près de 200 récolteurs travaillent aujourd’hui avec le partenaire de Pachama’ au moment des récoltes du mois de mars au mois d’août.

Traitement et manufacture

Dans le secteur textile péruvien, les ouvriers sont très souvent soumis à des conditions de travail dangereuses (heures supplémentaires forcées et non payées, salaires en dessus du minimum légal, pas de congé maladie etc.). Pachama’ travaille uniquement avec des usines socialement responsables et des fabricants certifiés ou en cours de certification SA 8000.

picto-arbre191513Il est donc possible de trouver des vêtements respectueux de l’Homme et de l’environnement. D’autres initiatives existent comme la marque Quat’rues, un signe que la mode vestimentaire peut aussi rimer avec équité et durabilité !

*

Je réagis

* En Aymara, langue indigène parlée par une grande partie des populations andines (Pérou, Bolivie, Chili)

Le dossier Mode-textile

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Eva est passionnée d’écriture. Elle est sensible aux sujets de société, et en particulier, à ceux qui touchent au développement durable, au commerce...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. Pour la récolte et le traitement du coton, d’accord, mais quid de la fabrication des vêtements en terme de conditions de travail, de produits (pour l’environnement et pour les porteurs des vêtements) et en quantité d’eau ?

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