L’OMS reconnaît le burn-out comme une maladie

Selon un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels, trois millions de personnes souffriraient de burn-out, en France. S’il est encore difficile d’être pris au sérieux lorsque l’on en est victime, une première étape vient d’être franchie : l’OMS vient en effet de reconnaître ce syndrome comme une maladie.

Rédigé par MEWJ79, le 28 May 2019, à 11 h 40 min
L’OMS reconnaît le burn-out comme une maladie
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Le burn-out est reconnu comme maladie par l’Organisation mondiale de la santé. Le syndrome qui décrit l’épuisement professionnel lié au stress a rejoint la classification internationale de l’OMS, dans le cadre de l’assemblée mondiale de l’organisation.

Le burn-out reconnu comme une maladie par l’OMS

« Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver », chantait Henri Salavador. En 2019, le burn-out est officiellement reconnu comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)(1).

Trois millions de personnes souffriraient de burn-out en France © Kaspars Grinvalds

En effet, le syndrome qui décrit l’épuisement professionnel lié au stress fait désormais partie de la classification internationale des maladies de l’OMS qui sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires.

Dans ce classement, le burn-out fait son entrée dans la section consacrée aux « problèmes associés » à l’emploi ou au chômage. Il y est décrit comme « un syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès » et qui se caractérise par trois éléments : « un sentiment d’épuisement », « du cynisme ou des sentiments négatifs liés à son travail » et « une efficacité professionnelle réduite ».

Trois millions de personnes touchées en France ?

Si aucun chiffre officiel n’existe, en France, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) estime que 30.000 personnes sont touchées. Or ce chiffre semble minimiser la réalité. En effet, selon un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels, on serait plus proche des trois millions. Et personne n’est épargné, tous les milieux sont concernés : agriculteurs, médecins, ouvriers…

Déprime passagère ou burn-out ? ©bixstock

Dans l’Hexagone, si le burn-out existe comme partout depuis très longtemps, on n’a commencé vraiment à l’évoquer sérieusement qu’après la série de suicides qui a touché France Télécom en 2006, dont le procès des responsables se déroule en ce moment.

Beaucoup d’employeurs préfèrent encore y voir un épisode dépressif lié à des problèmes personnels plutôt qu’une pathologie à part entière.

Illustration bannière : Femme en plein surmenage professionnel – © Kaspars Grinvalds
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Journaliste, je fais le grand écart entre football et littérature jeunesse.

1 commentaire Donnez votre avis
  1. pas Burn out pour rester toute la journée accroché au téléphone pas Burn out pour aller danser ou boire de canons avec les copains en écoutant de la music très forte, heureusement que ses faux malades ne sont jamais passé par ou je suis passé autrement ils se suiciderais
    les toubibes, OMS et laboratoires pharmaceutiques se frotent les minas avec se gns en france constament  » malades »

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