Les micro-organismes toxiques prolifèrent, annonciateurs d’une extinction de masse

L’Homme serait en train d’aider à la prolifération de micro-organismes toxiques dans l’eau, ce qui pourrait conduire à une nouvelle extinction de masse.

Rédigé par Paolo Garoscio, le 23 Sep 2021, à 10 h 02 min
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Sur le front de la survie de la Planète, de l’Homme et des êtres vivants qui habitent sur Terre, une nouvelle menace a été pointée du doigt dans une étude publiée sur la revue Nature Communications (1) le 17 septembre 2021 : la prolifération de micro-organismes toxiques dans les rivières et l’eau douce. Or, selon les chercheurs, ce ne serait pas la première fois que ça arrive…

Les micro-organismes toxiques responsables de la sixième extinction de masse ?

Les chercheurs n’ont pas encore atteint un véritable consensus sur la question, mais il semblerait que la Terre n’ait pas connu cinq, mais bien six extinctions de masse dans les derniers 450 millions d’années. La sixième n’est pas liée à l’activité humaine (qui, de fait, deviendrait la septième) puisqu’elle aurait eu lieu il y a 260 millions d’années de cela. Elle aurait mis un terme à la période appelée Capitanien, étage du Permien.

Les chercheurs connaissent même la raison de cette extinction de masse qui aurait tué au moins la moitié des espèces marines et une bonne partie des espèces terrestres : la prolifération de micro-organismes toxiques dans l’eau. Le problème ? Toutes les conditions sont réunies pour qu’une telle prolifération survienne aujourd’hui.

On retrouve microbiotes toxiques dans l’eau des rivières et des lacs  – © AYA images

L’activité humaine à l’origine de la prolifération de micro-organismes

Selon Chris Mays, paléobotaniste au Musée d’histoire naturelle de Stockholm, qui a publié sa recherche le 17 septembre 2021, les microbiotes toxiques à l’origine de cette sixième extinction de masse pourraient bien proliférer à cause de l’activité humaine. Si les chercheurs ne sont pas certains des paramètres exacts qui ont conduit à leur multiplication il y a 260 millions d’années, une augmentation des températures sur Terre et une surabondance de nutriments dans l’eau font partie des explications plausibles. Or, selon les chercheurs, les Hommes, par la pollution et leur activité, font grimper ces paramètres.

Si Chris Mays se veut rassurant, il explique à Vice que « nous n’y sommes pas encore » notamment, car lors de l’extinction du Capitanien, les niveaux de dioxyde de carbone avaient pratiquement été multipliés par six, le risque existe. Et il s’ajoute aux autres dangers climatiques, en plus de créer un autre problème : la prolifération de ces micro-organismes pourrait ralentir de plusieurs millions d’années la capacité de récupération de la planète.

Illustration bannière : la prolifération d’algues et bactéries nocives décime les population marines – © xpixel
Références :
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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.

2 commentaires Donnez votre avis
  1. et si vous parliez des chemtrails, encore un soit disant soutien au climat qui n’est dans les faits que pollution et empoisonnement de toute vie…

    • oui.
      Le monde est dominé par des hommes qui sont lancé comme des cheveaux au galop. Rien ne les arrêtera même pas la mort puisqu’ils ont procréé…Les films de science fiction sont devenus réels. Lequel allons nous vivre ?

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