Les zones de bord de mer ressemblent aux banlieues

Les zones littorales ressembleront-elles bientôt aux banlieues des métropoles ? C’est peut-être déjà chose faite si l’on en croit une étude publiée le 24 mai 2017 par le ministère de l’Écologie.

Rédigé par Maylis Choné, le 4 Jun 2017, à 10 h 04 min
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Quitter les grandes villes et habiter au bord de la mer fait parti des aspirations de nombreux ménages. Pourtant, selon une étude publiée par le ministère de l’Écologie,  l’environnement y semble assez proche.

Les bords de mer semblables aux zones péri-urbaines

Tout quitter et habiter au bord de la mer. Oui, mais. Selon des statistiques publiés au sein d’une étude menée par le ministère de l’écologie le 24 mai 2017, les zones de bord de mer prennent de plus en plus l’aspect de banlieues. Densité de population, âge des habitants, membres de personnes par foyers, niveau de vie etc.

Lorsque l’on parle de bord de mer il faut entendre les habitations situées à moins de 500 mètres de l’eau. C’est donc sur cette parcelle que vivent 1,1 million de personnes en France que ce soit en Bretagne, sur les rivages méditerranéens, ou encore sur la côte atlantique.

Des habitants plus riches sur les côtes

La densité de population vivant à moins d’un kilomètre de la mer est de 446 habitants/m2, soit quatre fois plus que la moyenne française. Plus on approche d’une grande métropole, plus les loyers ou le prix au mètre carré est élevé. L’enjeu est identique lorsque l’on s’approche du littoral. 

Autre constatation du ministère de l’Écologie, un foyer sur deux situé à moins de 500 mètres des côtes ne compte qu’une seule personne. En effet, toujours selon l’étude « Les descripteurs sociodémographiques calculés pour l’arrière-pays sont souvent comparables à la moyenne des couronnes périurbaines ». Enfin, la part des personnes âgées de plus de 65 ans est 1,6 fois plus haute que la moyenne urbaine française.

Le danger de l’érosion des côtes

Lorsque l’on vit près de la mer, il faut également avoir conscience des risques – humains et matériels – liés aux dérèglements climatiques. L’étude insiste sur les dangers dans les zones basses, « les territoires de bord de mer dont l’altitude est inférieure au niveau atteint par la mer lors de conditions extrêmes (dépression atmosphérique, vent tempétueux, houle, forte marée) ».

Ce fut notamment le cas lors de la tempête Xynthia en Vendée le 28 février 2010. 47 personnes étaient décédées dont 29 à la Faute-sur-Mer, commune située au bord de la mer. Certains lotissement avaient été construits sur des zones réputées inondables et dans une cuvette située sous le niveau de la mer. En France, 200.000 personnes vivent dans ces zones basses du littoral.

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Plus riche en bord de mer ? C’est vrai que c’est le pleine emploi… De quelle époque de l’année parlons nous ? Venez donc voir les quartiers de maisons de vacances vides des villes de bord de mer en Bretagne pour constater qu’il n’y a pas un chat en basse saison.

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