Stations de ski écologiques : le label Flocon vert

Vacances au ski et écologie peuvent-elles être compatibles ? Ce pourrait bien être le cas grâce au label Flocon Vert, qui récompense les stations de ski écologiques.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 5 Feb 2019, à 16 h 55 min
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Châtel en Haute-Savoie

Cette station située à 1.180 mètres d’altitude en Haute-Savoie, offre un panorama à couper le souffle à deux pas de la Suisse.

En octobre 2015, Châtel a validé les 31 critères du Flocon Vert avec deux actions phares :

  • La sensibilisation à l’environnement et à la réduction des déchets
  • L’équilibre entre tourisme et agriculture traditionnelle

Lors de grands événements tels que le Wintertrail ou le Rock The Pistes, un système de parkings relais et de navette permet d’optimiser et de réduire les déplacements sur la station.

D’autre part, un programme annuel d’éducation à l’environnement à l’école qui s’appuie sur des expériences de terrain (visite de la déchèterie locale, etc.), permet de transmettre les valeurs durables aux écoliers.

Si l’or blanc reste la principale ressource économique de Châtel, l’agriculture est historiquement ancrée et participe à la dynamique du territoire. Les agriculteurs de Châtel ont crée au printemps 2015 un groupement pastoral avec pour vocation de répartir pour le pastoralisme, les prairies d’altitude communales mis à leur disposition : une manière d’entretenir les alpages et d’y préserver une biodiversité propre.

flocon vert

La station de Châtel a enfin son label flocon vert © Dennis van de Water Shutterstock

Châtel oeuvre également pour le développement des mobilités douces, et la nouvelle liaison par télésiège entre les deux domaines skiables (Super Châtel et le Linga/Prés la Joux) permet de réduire le flot de véhicules motorisés. Résultat : le ballet constant de voitures a disparu du centre ville !

Côté déchets, poubelles de tri sélectif, collecteurs de mégots et messages de sensibilisation sur grand écran sont là pour tenter de lutter contre les déchets sauvages !

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Références :
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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. On peut penser au ski de fond, bien plus respectueux de la nature que ne l’est le ski de piste. Pas de remontée mécanique, pas de défiguration du paysage, pas de pollution sonore, mais certes, le passage d’une dameuse néanmoins… Surtout, allons skier sur de la neige naturelle, pas artificielle !

  2. Le ski j’en ai fait, beaucoup entre 20 et 30 ans, avant de prendre conscience de l’impact écologique négatif de cette activité.
    Ceux qui en font régulièrement sont des égoïstes qui ne pensent qu’à leur plaisir. Et je parle en connaissance de cause !
    Quand on pense à toute la pollution générée par la création des pistes, qu’elle soit liée à la circulation, à l’entretien des pistes ou à la défiguration de la montagne par les infrastructures, sans parler des déchets des skieurs on a tout simplement plus envie d’être mêlé à ça !
    Les grosses stations sont des parcs d’attractions pour gogos en mal de sensations…
    Respect par contre à tous ceux qui vivent la montagne, en y allant de temps en temps, pour une sortie ski de rando ou raquettes et en utilisant les navettes. Respect aussi à tous ceux qui y vivent et la préservent.

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