Nos vêtements sont-ils dangereux pour notre santé ?

Rédigé par Aurore, le 24 Aug 2011, à 18 h 09 min
Nos vêtements sont-ils dangereux pour notre santé ?
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Ethoxylates de nonylphénol , ou NPE, un produit qui pollue les eaux

toxiques et vêtementsAujourd’hui, les NPE et le NP sont connus pour perturber le rôle des organes reproducteurs des organismes vivants, entraînant alors des problèmes de fertilité et notamment sur les organismes mâles.

Le problème est que l’utilisation de ces produits chimiques dans l’industrie textile a également pour conséquence de polluer les eaux. Que cela soit au moment de l’usage de ces produits dans les usines de manufacture ou au moment du lavage des vêtements incriminés, les produits chimiques utilisés se retrouvent ensuite dans l’eau, polluant cette dernière.

Les NP se concentrent alors sur les algues par le phénomène de bio-accumulation. Ces algues sont mangées par les poissons et les poissons sont pêchés par l’Homme.

La santé de l’Homme et de l’environnement est alors endommagée du fait de l’utilisation de ces produits chimiques dans l’industrie textile.

Un enjeu clair : éliminer les toxiques de la production textile

toxiques et vêtements greenpeaceFace à ces résultats, et pour l’avenir de l’Homme et de la planète, Greenpeace appelle les marques incriminées dans son rapport à devenir « les champions d’un futur sans produit toxique » en éliminant notamment l’utilisation du NPE dans leurs usines, et cela n’importe où dans le monde.

Les entreprises textiles doivent avoir comme mission première de produire sans polluer l’environnement, et doit aujourd’hui cesser d’utiliser des produits chimiques dangereux. Il s’agit de la responsabilité des marques que de s’assurer que peu importe le pays dans lequel ils produisent, une politique sanitaire et environnementale claire est appliquée, sans exception. D’autant plus que si les NEP et NP ont été observés dans cette étude, d’autres produits chimiques doivent également être utilisés dans cette industrie.

A noter qu’il y a quelques mois sortait le rapport Dirty Laundry 1, qui démontrait que la pollution de certains fleuves chinois était consécutive à des rejets chimiques effectués par les fournisseurs textiles de grandes marques.

*

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Sur l’industrie textile :

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8 commentaires Donnez votre avis
  1. Privilegiez les fibres biologiques : par exemple la culture du coton traditionnel est tres gourmande en pesticides et en eau ; le coton biologique aura les memes atouts mais contiendra beaucoup moins de substances nefastes pour la sante et l’environnement Nos vetements peuvent contenir de nombreuses substances nocives pour notre sante et notre environne 0 ment. Veillons donc a les choisir les plus sains possibles, en favorisant des filieres biologiques et ecoresponsables lorsque c’est possible ; notre sante n’en sera que meilleure !

  2. Je suis totalement d’accord mais il y a que ces 15 marques qui sont toucher par ces produits toxique car moi ma peau a commancer a bruler a cause d’un tee shirt khaan.

  3. À l’heure actuelle j’ai d’énormes problèmes avec ma peau à cause de mes vêtements! Un des exemples:’Mes jupes de tennis me brûlent la peau et provoquent pleins de boutons que je dois soigner avec de la cortizone.
    Je dois protéger ma peau en portant des bas collants 100% soie sous tous mes pantalons.
    Je ne peu plus acheter du bon marché.
    Même pour le cachemire, je dois faire attention à sa provenance. Il y a cachemire et cachemire!!!!
    Cela fait 6 ans que j’ai un problème de peau qui s’est amplifié d’année en année.
    Je pense que cela à commencer en Californie à la suite de l’achat d’un DIVAN venant de Chine qui me brûlait la peau et dont nous nous sommes débarrassés 2 ans après.

  4. Mon dieu dans quelle monde vivons-nous ? le pire c’est que les chinois sont en train d’acheter en grèce et qu’ils vont pouvoir écouler tous leurs produits. Nous lavions déjà tous les vetements avant de les porter mais effectivement nous ne pensions pas à la pollution de l’eau, c’est effrayant

  5. 1) La dellocalisation est malheureusement un outil pour faire fasse à la concurrence des concurrents venues de pays ou les charges et donc les aides sociales, ne sont pas comme dans les pays dit riches.
    2) Puisque abus, il y’a, abus il y aura toujours. Sachant que nous cherchons des taxes supplémentaires…, pourquoi en effet, ne pas taxer les produits toxiques de toutes natures. La question étant, qui détermine ce qui est toxique et ce quine l’est pas. Voir industrie pharmaceutique !!
    Il est claire que plus de rigueur dans les pays dit riches, pour se défendre des abus de beaucoup est primordiale, et peut-être nous éloignerons nous des mascarades de savoir qui doit payer la dette de nos pays.
    Affaire à suivre.

    • Bonjour,

      je sais que ce post est vieux, mais je voulais modérer. L’industrie pharmaceutique fabrique des médicaments, donc propos complètement hors sujet.
      Les agences qui décident de ce qui est toxique sont les agences européennes et françaises (ANSES, EFSA…).

      Bien cordialement

  6. les textiles ou autres arrivant en France … devraient faire l’objet de tests pour n’admettre que des produits en conformité sanitaire. c’est odieux que l’on continue à nous imposer (puisque svt nous l’ignorons) des produits toxiques
    Les délocalisations qui permettent d’énormes bénéfices devraient s’assortir d’une obligation absolue de respect des règles sanitaires C’est un minimum.

    • Les délocalisations….une vraie fausse bonne idée, ou si vous préférez une bien mauvaise idée, comme d’habitude de courte vue avec comme principal objectif le profit immédiat au bénéfice de quelques uns contre le déficit futur pour le plus grand nombre. Il faudrait donc taxer ces produits qui s’avèrent « mauvais » de telle sorte que produire localement (re)devienne aussi attractif que leur délocalisation. En fait il s’agit de savoir ce que nous, consommateurs, voulons. Et de prendre conscience de façon collective des problèmes. Des associations comme Greenpeace y oeuvrent. Reste le travail de conscience de chacun de nous, individuellement et collectivement.

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