Bonus réparation : le plafond va doubler au 1er juillet 2023

La secrétaire d’État à l’Écologie, Bérangère Couillard, annonce également une augmentation du nombre de réparateurs labellisés et une réduction des coûts d’adhésion pour les petits réparateurs.

Bonus réparation : bientôt 90 euros pour un ordinateur portable, 50 euros pour un smartphone

Le bonus réparation est en place depuis le 15 décembre 2022 pour encourager les particuliers à réparer leurs équipements électriques et électroniques hors garantie, plutôt que les jeter et en racheter des neufs. Pour attirer encore plus de consommateurs, le gouvernement prévoit désormais de doubler le montant du bonus et d’étendre la liste des réparations couvertes, notamment le remplacement d’écrans de smartphones, l’une des réparations les plus demandées.

Les montants du bonus réparation seront augmentés comme suit : de 15 à 30 euros pour un aspirateur, une perceuse ou une trottinette électrique ; de 25 à 50 euros pour un lave-linge, une tablette tactile ou un téléphone portable ; de 30 à 60 euros pour un téléviseur ; et de 45 à 90 euros pour un ordinateur portable. Un fonds de 410 millions d’euros financera le bonus réparation jusqu’en 2027, avec une enveloppe de 62 millions d’euros prévue pour 2023.

Le nombre de réparateurs est appelé à croître

Afin de rendre le bonus réparation plus accessible, le gouvernement prévoit aussi d’augmenter le nombre de réparateurs labellisés QualiRépar de 1.200 à 4.000 d’ici la fin de l’année. La secrétaire d’État à l’Écologie, Bérangère Couillard, a annoncé le 20 avril 2023 lors d’une réunion avec les éco-organismes, les fabricants et les associations environnementales que les grandes enseignes seront contraintes de rejoindre le dispositif. « Je souhaite que les grandes enseignes jouent le jeu. Sinon, je les obligerai par arrêté dès cet été », a-t-elle fait savoir, citant Auchan, la Fnac, Apple, Darty, Carrefour.

Le succès du bonus réparation est actuellement freiné par le trop faible nombre de réparateurs labellisés QualiRépar. Et pour cause : pour y adhérer, le réparateur doit débourser 500 euros. Le gouvernement envisage donc de diviser ce montant par deux pour les petits réparateurs. Quoi qu’il en soit, même au sein du réseau existant de 1.200 réparateurs, il est souvent possible d’en trouver un pas très loin de chez soi.