Appareils reconditionnés : un tiers ne respectent pas les conditions de revente
Vous préférez acheter des appareils électroniques reconditionnés, à prix plus sage et plus éco-respectueux ? Gare aux mauvaises surprises.

Selon la répression des fraudes, les conditions de conformité pour vendre un appareil électronique « reconditionné » ne sont pas assez respectées.
30 % des produits reconditionnés posent problème
Smartphones, tablettes, ordinateurs… Quoi que l’on en dise, leur espérance de vie n’a vraiment rien d’éternelle. Mais au-delà de l’obsolescence programmée et de la rapide évolution de ces technologies qui peut rapidement les rendre dépassées, leur revente sur le marché du reconditionné permet tout de même de leur donner une deuxième vie.
Pour ce faire, certaines règles sont à respecter, et c’est loin d’être le cas. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête l’an passée sur ces trois familles de produits, les plus vendues. Selon ses résultats, sur plus d’une cinquantaine d’établissements contrôlés, 30 % ne respectaient pas les conditions de revente des appareils reconditionnés.
Une garantie de deux ans
Une proportion qui est à la hausse : lors de la dernière étude réalisée par la DGCCRF en 2022, le taux d’irrégularités s’élevait à 23 %. En effet, pour pouvoir revendre un appareil électronique sous le label « reconditionné », tout professionnel se doit de respecter certaines règles : ces produits doivent avoir subi « des tests et des interventions pour vérifier et restituer toutes leurs fonctionnalités ». Par ailleurs, ‘les données de l’appareil doivent être effacées. Enfin, « le consommateur doit être correctement informé « sur l’état réel des articles proposés à la vente ».
Quelle est l’infraction la plus couramment croisée ? Il s’agit du fait de ne proposer qu’un an de garantie, quand la garantie légale de conformité sur un produit reconditionné doit en réalité être de deux ans. D’aucuns présentent ainsi cette durée de deux ans comme un geste commercial, alors qu’il s’agit d’une obligation légale… Parmi les autres cas de non conformités constatés par la DGCCRF figurent l’effacement trop superficiel des données de l’ancien utilisateur, le manque d’information sur l’état de la batterie des appareils ou sur le fait qu’elle ait été changée ou non, ou la mention « remis à neuf » au lieu de « reconditionné ».
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