Santé, travail… ce qui change au 1er septembre
La rentrée scolaire approche, et la rentrée tout court avec elle. Qu’est-ce qui va changer en ce mois de septembre ? Inventaire…
À chaque nouveau mois qui passe ses démarches qui évoluent et les décrets entrant en application. Tour d’horizon de ce qu’il faut retenir, et qui va changer votre quotidien
Des arrêts de travail sur papier
Principal changement de cette rentrée : l’apparition d’un nouveau formulaire pour les arrêts de travail. En effet, afin de contribuer à lutter contre la fraude à l’Assurance maladie, il faudra désormais remplir un formulaire papier dit « Cerfa » spécifique pour tout avis d’arrêt de travail. Ainsi, « tous les arrêts de travail qui ne sont pas dématérialisés devront être transmis sur le papier officiel transmis au professionnel de santé par la CPAM. »
Conséquence directe de ce nouveau décret entré en vigueur le 1er juillet dernier, désormais, « tout formulaire d’avis d’arrêt de travail papier émis sur un autre type de papier, scanné ou photocopié, établi par un professionnel de santé ou établissement de santé, sera considéré comme un faux et rejeté par l’Assurance maladie.»
Le don du sang assoupli
Côté santé, le gouvernement a décidé d’un assouplissements des conditions de don du sang. De quoi contribuer à reconstituer les réserves en la matière. Ainsi, après avoir fait un tatouage ou un piercing, vous pourrez donner votre sang deux mois après, et non plus quatre. Il en sera de même en cas de séance d’acupuncture, d’endoscopie de mésothérapie, de sclérose et de varices.
Par ailleurs, le programme national de dépistage néonatal évolue. A compter du 1er septembre, le programme national de dépistage néonatal, englobant tous les nouveau-nés naissant en France, va intégrer trois nouvelles maladies à dépister.
Rentrée scolaire 2025 : ce qui change pour les élèves (et les parents)
Seize maladies rares dépistées à la naissance
De quelles maladies s’agit-il ? Cela concerne les déficits immunitaires combinés (DICS), l’amyotrophie spinale infantile (SMA) et le déficit en acyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne très longue (VLCAD). Une décision prise dans le cadre du 4e plan maladies rares 2025-2030. Ce dépistage néonatal est réalisé à la maternité (parfois au domicile) en prélevant des gouttes de sang sur un buvard, après une petite piqûre au talon ou à la main du nouveau-né. Réalisé gratuitement, le prélèvement est effectué entre 2 et 3 jours après la naissance.
Au total, ce sont donc désormais seize maladies aussi graves qu’invisibles qui seront dépistées dès la naissance en France. Ce sont les centres régionaux de dépistage néonatal qui seront chargés du déploiement de ces trois nouveaux dépistages sur l’ensemble du territoire pour les enfants nés à compter du 1er septembre 2025, en lien avec le Centre national de coordination du dépistage néonatal et les agences régionales de santé.
Lire aussi
A lire absolument
