Exploiter les fonds marins pour développer les énergies vertes ?

Une équipe de scientifiques britanniques a découvert qu’une montagne sous-marine était composée de riches minéraux indispensables pour développer les énergies vertes. Se pose alors la question de l’exploitation des fonds-marins.

Rédigé par Maylis Choné, le 13 Apr 2017, à 11 h 05 min
Exploiter les fonds marins pour développer les énergies vertes ?
Précédent
Suivant

Pour développer des technologies vertes et des nouveaux matériaux il faut des matières premières. Celles-ci proviennent parfois de la terre, parfois aussi des fonds-marins. Le juste équilibre entre exploitation massive et développement durable n’est pas toujours facile à trouver.

Exploiter les fonds marins par soucis d’écologie ?

L’équipe britannique du Docteur Murton semble un peu partagée. Elle vient de découvrir que Tropic Seamount, une montagne sous-marine située à 500 km au large des îles Canaries, presque aussi haute qu’un massif alpin (autour de 3.000 m de haut), était recouverte de minéraux aussi précieux que rares. La concentration de ces minéraux est 50.000 fois plus élevée que les échantillons que l’on trouve sur Terre.

Ces minéraux en question servent à construire les panneaux solaires innovants. Peut-on alors exploiter et dépouiller les fonds-marins par soucis de développement durable ? Le chef de l’expédition, Dream Murton, ne s’attendait pas lui même a une telle concentration à quelques 1.000 m sous le niveau de la mer : il a calculé que les 2.670 tonnes de matière première observées représentaient un douzième de l’offre totale mondiale. 

© VioNet Shutterstock

Éviter les retombées de poussières sous-marines

Le problème pour l’exploitation réside dans les poussières sous-marines. Au-delà même de la nuisance créée par les machines, les poussières soulevées par les machines lors du forage et de l’extraction constituent un panache qui s’étend sur des centaines de mètres étouffant au passage toute forme de vie aquatique. 

« Si nous avons besoin d’un approvisionnement en énergie verte, nous avons besoin des matières premières pour fabriquer les appareils qui produisent de l’énergie, oui, les matières premières doivent provenir de quelque part ». Les scientifiques affirment que si la concentration des minéraux est plus forte sous l’eau, les dégâts sur l’environnement et les personnes seront moins importants que les extractions minières terrestres. Le débat est ouvert.

Illustration bannière : Paysage de Lanzarote aux Îles Canaries- © Marc Lechanteur Shutterstock
Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...




1 commentaire Donnez votre avis
  1. Moin visible plutôt. Mais imaginont ces gens philantrope, amoureux de la nature dire: AFIN DE NE PLUS PRODUIRE DE CO2 NOUS ALONS EXPLOITER DE NOUVELLES MINES D’URANIUM. Mais c’est génial, ces gens pensse à l’écologie et en plus il font venir un scientifique (qui n’en ai pas un) pour dire que les métaux lourd qui vont se mélanger à l’eau, selon la masse molaire ils vont soit se précipiter vers les alentours soit micélisation avec les courants marins. Bien entendu, vue la profondeur et le manque de témoins, ils vont pas être déliquat. Rappelons que tous les éléments de type argent, lithium, tantale viènne d’astéroides et qu’ils sont bien souvent concentrer selon la durée depuis la chute, l’érosion. D’autant plus qu’au Pays-bas ils n’utilise pas de panneaux solaire, que des éoliènnes.

Moi aussi je donne mon avis