Les vols de fruits et légumes augmentent dans les exploitations agricoles

Les vols de fruits et légumes dans les exploitations agricoles en cette période de moisson s’intensifient. Autant de petits larcins que de gros vols commis par des bandes organisées.

Rédigé par Anton Kunin, le 19 Oct 2022, à 11 h 16 min
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Aux quatre coins de la France, des agriculteurs sont victimes de vols de fruits et légumes qu’ils ont passé de longs mois à cultiver.

Fruits et légumes : des petits vols aussi bien que des vols en bande organisée

Alors que la récolte se poursuit, le sujet du vol de fruits et légumes refait l’actualité. En 2022 encore, des dizaines d’exploitants agricoles ont été victimes de vols sur leurs parcelles. Dans certains cas, ce sont des personnes seules qui viennent se servir, emportant une quantité suffisante pour un repas ou deux. Parfois, ce sont des bandes organisées qui viennent avec des véhicules piller tout un champ, souvent tôt le matin, avant d’aller revendre le butin sur les marchés.

Dans un reportage diffusé le 17 octobre 2022, France Info montrait un maraîcher, propriétaire d’un demi-hectare près de Rennes, qui s’est fait voler des tomates. Ayant surpris le voleur en flagrant délit, l’agriculteur a tenté de le faire partir. Une altercation s’en est suivie, laissant le maraîcher avec une côte fêlée. Depuis, il n’ose plus s’aventurer seul sur son exploitation.

Des petites quantités sont la plupart du temps volées – En cause, l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat.

Les préjudices ne dépassent pas les dizaines d’euros – @ franceinfo

Le vol de fruits et légumes n’est pas un phénomène nouveau

Si les vols dans les exploitations agricoles sont toujours monnaie courante en 2022, impossible en revanche de dire s’il y a ou non une recrudescence : la gendarmerie ne publie pas de statistiques sur le sujet. La presse se fait chaque année écho de vols de ce type. En 2018, le quotidien La Montagne racontait l’histoire d’une femme de 40 ans, jugée pour avoir volé, accompagnée de son enfant mineur, des légumes dans une exploitation située à Aurillac. Même si le butin avait été peu important, la femme risquait quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, avec obligation de formation ou de travail, ainsi que l’obligation d’indemniser les victimes.

Des exploitations agricoles sont aussi concernées, mais pas pour de la consommation personnelle, pour objectif de revente.

En septembre 2021, TF1 parlait d’un pomiculteur dans les Pyrénées-Orientales dont une bande de voleurs a totalement dépouillé les arbres, à un mois seulement de la récolte. Les voleurs étaient parvenus à s’introduire sur son exploitation même si celle-ci était rendue difficile d’accès.

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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

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