La lutte contre les microbilles des cosmétiques s’organise aussi au Royaume-Uni

Ces petites billes présentes dans les gommages ou dentifrices polluent les océans à une vitesse phénoménale : 8.000 milliards par jour. Nids à microbes ou à base de perturbateurs endocriniens, elles sont interdites dans de plus en plus de pays, comme la France. Le Royaume-Uni se prépare à en faire de même.

Rédigé par Valérie Dewerte, le 9 Sep 2016, à 10 h 19 min
La lutte contre les microbilles des cosmétiques s’organise aussi au Royaume-Uni
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Cet été, la France a voté l’interdiction de l’utilisation des microbilles en plastique présentes dans les produits cosmétiques dès janvier 2018. En septembre 2016, le Royaume-Uni prend le même chemin.

Un gouvernement déterminé à lutter contre les microbilles

L’intention vient directement du ministère britannique de l’Environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (Defra). La secrétaire d’État chargée de l’environnement, Andrea Leadson, a précisé : « Ce gouvernement est déterminé dans son engagement à être la première génération à laisser l’environnement dans un meilleur état qu’elle l’a reçu. Ensemble, nous pouvons mettre fin à ces plastiques nocifs qui engorgent nos océans ».

Les microbilles passent de l’évier à l’assiette

En effet, les microbilles contenues dans les produits cosmétiques tels que les nettoyants pour le visage, les shampooings ou les dentifrices se retrouvent directement dans les océans. Elles sont souvent de trop petite taille pour être filtrées. En plus d’être composées de polyéthylène, comme les sacs plastiques, elles offrent un refuge aux microbes. La propagation de ces derniers à travers le monde peut totalement déséquilibrer la faune et la flore.

Les microbilles peuvent également être ingérées par les organismes des océans. Animaux ou mollusques que l’homme se retrouve à consommer. En se dégradant, les billes peuvent libérer des perturbateurs endocriniens.

8.000 milliards de microbilles rejetés chaque jour

Des entreprises se sont engagées à réduire l’utilisation de ses substances, voire de les supprimer d’ici 2020. Selon l’association britannique des fabricants de cosmétiques, de parfums et de produits de toilette (CTPA), le Royaume-Uni aurait déjà baissé de 70 % le recours aux microbilles. D’après une étude publiée dans Environmental Science & Technology, près de 8.000 milliards de microbilles sont rejetées dans les milieux aquatiques chaque jour. Il devient urgent de limiter ces quantités.

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