Les industriels racontent des salades dans nos assiettes

L’ONG Foodwatch met en lumière dix produits que l’on aime consommer l’été, mais aux étiquettes trompeuses ou mensongères.

Rédigé par Paul Malo, le 8 Aug 2018, à 10 h 00 min
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C’est l’été, le temps des salades froides à l’ombre du parasol. Mais gare aux mauvaises surprises dans l’assiette…

Des étiquettes mensongères sur les salades composées

Foodwatch, la très redoutée ONG de défense des consommateurs, avait déjà adressé un « carton rouge aux industriels de la malbouffe », durant la récente Coupe du Monde de football, taclant les efforts marketing de Coca-Cola, Ferrero, KFC, McDo ou Pasquier  pour « attirer les enfants dans leurs filets ».

Du surimi au homard sans homard © GameChop

Cette fois, elle dévoile en plein été une étude dénonçant les étiquettes mensongères ou trompeuses sur nos salades composées préférées. « Qui dit forte chaleur dit salades, aliments légers, rafraîchissants… mais prudence, souligne l’ONG. Les ingrédients qui composent nos salades maison ne sont pas nécessairement plus sains ni plus honnêtes sur l’étiquette »(1).

Et ça n’est pas la première fois ! Lire aussi : Gare aux arnaques sur l’étiquette même pendant les fêtes, alerte Foodwatch

Dix produits trompeurs dont les surimis, les olives et autre melon

L’association a ainsi repéré dix produits susceptibles de composer « une sacrée salade d’arnaques » et lance une pétition contre l’un d’entre eux, le Coraya Suprêmes Homard, « qui ne comporte pas la moindre trace du homard vanté sur l’étiquette ».

Mais les mensonges portent aussi sur les origines géographiques, entre mention « Préparées en France » qui ne veut pas dire que la salade en provienne, olives « provençales » importées et melons charentais, un type de melon pouvant être cultivés en France comme à l’étranger.

© Foodwatch

Et que dire des herbes de Provence présentes dans un produit à hauteur de 0,1 %, de la vinaigrette légère à la moutarde, qui ne contient en réalité que 0,7 % de moutarde ? Foodwatch attire également l’attention sur un additif fréquemment utilisé, les nitrites de sodium, « autorisé dans le bio mais controversé pour ses effets sur la santé ». Quant aux champignons dits de Paris, ils sont bien souvent de n’importe où sauf de la capitale !

Illustration bannière : Femme au supermarché – © 06photo
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2 commentaires Donnez votre avis
  1. La citation du commentaire ci-dessus est de Wikipédia

  2. « La culture du champignon de Paris est mentionnée pour la première fois en 1707 dans un traité de Joseph Pitton de Tournefort, la technique de culture n’était cependant pas encore au point3. C’est en 1893 que l’Institut Pasteur fait prendre son essor à cette activié en recommandant la stérilisation du milieu de culture3.

    Le champignon de Paris est cultivé à grande échelle depuis deux siècles en France, la culture étant introduite dans le Val de Loire en 1895. La Touraine et le Saumurois représentent aujourd’hui les trois quarts de la production française. La culture s’est d’abord pratiquée sur couches, puis en sac ou en caisses.

    À la fin du xixe siècle plus de 300 producteurs cultivaient le champignon de Paris pour un total de mille tonnes annuelle en 1875. Trois millions de paniers sont livrés aux Halles de Paris. Il est produit en banlieue, mais aussi à Paris jusqu’en 1895 où les travaux du métro mettent un terme à sa culture dans les catacombes »
    J’espère que le reste de l’article n’est pas à l’avenant 🙁

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