L’été 2025 a encore été très chaud : le réchauffement climatique s’impose

L’été 2025 s’est imposé comme l’un des plus chauds jamais observés en France, marqué par des vagues de chaleur longues, des températures record et une sécheresse persistante, a fait savoir Météo-France dans son « Bilan de l’été 2025 » présenté dans les locaux du ministère de la Transition écologique le 2 septembre 2025.

Rédigé par , le 3 Sep 2025, à 10 h 59 min
L’été 2025 a encore été très chaud : le réchauffement climatique s’impose
Précédent
Suivant

Au cours de l’été 2025, la France a de nouveau été confrontée à des conditions météorologiques extrêmes. Les températures, en moyenne supérieures de 1,9 °C aux normales de saison selon Météo-France, illustrent de façon tangible le réchauffement climatique. Cet épisode, qui s’ajoute aux trois étés précédents déjà très chauds, confirme une tendance désormais structurelle.

Un été 2025 parmi les plus chauds jamais enregistrés

La moyenne nationale a atteint 22,2 °C sur la saison, soit le troisième été le plus chaud depuis le début des mesures. L’organisme précise que « c’est le 4ᵉ été consécutif très chaud », après 2022, 2023 et 2024, soulignant ainsi la régularité croissante des excès thermiques. Le mois de juin s’est révélé particulièrement anormal, avec une anomalie de +3,3 °C, juste derrière le mois de juin 2003 qui reste la référence (+3,6 °C).

Cette intensité estivale ne s’est pas limitée à un seul pic : deux vagues de chaleur se sont succédé, représentant 27 jours au total, soit le deuxième bilan le plus long depuis 1947 après 2022 et ses 33 jours. La première vague, remarquable, s’est étalée du 19 juin au 4 juillet, sur une durée exceptionnelle de 16 jours. Ces épisodes illustrent de manière nette l’impact du réchauffement climatique sur la fréquence et la durée des phénomènes extrêmes.

Des températures extrêmes sur une grande partie du territoire

Au cours de l’été, le seuil des 35 °C a été franchi sur plus de 80 % du territoire. Plus inquiétant encore, les 40 °C ont été atteints sur plus de 20 % du pays, un niveau autrefois exceptionnel qui est désormais observé chaque année.

Ces conditions extrêmes ne se sont pas traduites uniquement par des valeurs chiffrées. Elles ont aussi eu des effets concrets sur les territoires : multiplication des feux de forêt, sols asséchés et tensions accrues sur les ressources en eau. Les épisodes caniculaires de 2025 rappellent que la hausse des températures n’est pas un phénomène abstrait, mais une transformation tangible de notre environnement immédiat.

Lire aussi – Changement climatique : à quoi ressemblerait le jour d’après ? 

Sécheresse, déficit de pluies et ensoleillement accru

Ces températures extrêmes se sont accompagnées d’un déficit hydrique marqué. Météo-France indique une baisse des précipitations de 15 % en moyenne nationale, atteignant jusqu’à −50 % dans la moitié sud du pays. Ces déficits, combinés à un excédent d’ensoleillement de 10 %, ont accentué la sécheresse des sols. Malgré quelques épisodes pluvieux ponctuels, la situation est restée préoccupante durant tout l’été.

Cette sécheresse persistante a fragilisé les écosystèmes et les productions agricoles. Dans certaines régions, les cultures ont souffert d’un stress hydrique précoce, accentuant les pertes. Les territoires du sud, déjà éprouvés par plusieurs années successives de déficit, voient leurs marges de résilience se réduire. L’ensemble de ces facteurs illustre, une fois encore, le rôle aggravant du réchauffement climatique sur la vulnérabilité des activités humaines et naturelles.

Lire aussi
Réchauffement climatique : une vérité qui dérange

Abonnez-vous à consoGlobe sur Google News pour ne manquer aucune info !


Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. La surface de la France est négligeable par rapport à la surface de la Terre. Donc cet article est totalement idiot.

Moi aussi je donne mon avis