L’empreinte écologique des jeux vidéo dématérialisés est plus forte

Rédigé par Eva Souto, le 8 Oct 2014, à 9 h 33 min
L’empreinte écologique des jeux vidéo dématérialisés est plus forte
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Pollution des contenus dématérialisés : une étude à relativiser

Matériel jeux vidéosL’étude menée par le Journal of Industrial Ecology relativise toutefois ses résultats.

En effet, l’étude indique que les résultats pourraient être différents en fonction du fonctionnement des serveurs, de la version des consoles ou PC, de la vitesse de transfert ou encore du rendement des stations de téléchargement.

Ainsi, l’écart pourrait se trouver réduit mais pas forcément en faveur du téléchargement.

Dématérialiser à tout va, la bonne solution ?

A l’heure où la musique, par exemple, a connu une révolution numérique considérable et est en passe de devenir un produit 100 % digital, la question de la dématérialisation prend tout son sens.

La cassette à bande magnétique a laissé petit à petit sa place au support optique. Et les DVD et autres Blu-Ray devraient prochainement s’incliner définitivement devant les contenus dématérialisés.

Une recherche Google, c'est combien de C02 ?

l’impact d’un sms en termes de CO2 ?

Alors, doit-on tout dématérialiser sans comparer l’empreinte écologique d’un contenu dématérialisé et de son homologue réel ? Ou doit-on faire agir le principe de précaution et réfléchir au concept de « tout dématérialiser » ? Qu’en pensez-vous ?

*

jeveuxtemoigner L'empreinte écologique des jeux virtuels plus forte qu'en CD

A lire sur la thématique de la dématérialisation :

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Eva est passionnée d’écriture. Elle est sensible aux sujets de société, et en particulier, à ceux qui touchent au développement durable, au commerce...

9 commentaires Donnez votre avis
  1. En faveur du support physique, il y a le fait qu’il puisse être revendu (pour un coût écologique quasi nul ; tout dépendant s’il y a déplacement de l’individu exclusivement pour cette tâche ou non).

    Mais là où je ne vois toujours pas, car tous les sites sont vagues quant à la dépense côté internaute, c’est si son activité déclenche réellement une consommation supplémentaire, ou si cela n’est calculé qu’en prenant en compte des moyennes. En comparaison, considère-t-on que, lorsque je monte dans un bus (qui fonctionnera que je monte dedans ou pas), il y a augmentation de la consommation en carburant, ou au contraire si le fait de participer à un processus qui aura lieu sans moi considère ma participation comme nulle (ou presque ; le poids supplémentaire de ma personne dans le bus faisant qu’il consomme plus, mais de manière très marginale).

    Tous ces articles devraient être un peu plus précis et préciser quel mécanisme se déclenche lorsqu’on télécharge quelque chose, et à tout le moins mettre les études citées en lien afin que le lecteur puisse se faire un avis sur son contenu réel. Parce qu’en cherchant sur leur site, on tombe sur 63 occurrences sur le sujet de la pollution internet, mais rien (en tout cas révélé par les titres des études) concernant le sujet précis. Tout au plus un comparatif achat dvd en ligne vs en magasin.

  2. Une clic pour réaliser une recherche internet correspond au courant consommé par une ampoule pendant une heure. Cette consommation est dû principalement au serveur.
    De plus aujourd’hui les process de fabrication sont suffisament efficients pour limiter les coûts en énergie et en matériaux d’un produit. Enfin le plastique est recyclable donc son empreinte carbone peut être réduite en conséquence.

    Mais si vous voulez vraiment aller jusqu’au bout en calculant le cycle de vie complet du produit de l’extraction jusqu’a sa disparition totale, alors faite le aussi pour les installations des serveurs électriques. Vous seriez surpris.
    Vous verrez qu’entre les résidus de production d’énergie (déchets radiactifs, REFIOM, résidus de combustion, enfouissement des panneaux en silice,…) et la consommation en matériaux pour la fabrication et l’entretien des serveurs (terres rares, effluents chargés en produit toxique,…) un petit manuel papier et une boite en plastique ce n’est rien. Et en plus, si vous voulez le donner à votre voisin lorsque vous n’en avez plus besoin, vous divisez son empreinte carbone par 2; c’est tout bénef.

    Amicalement

    Vince

    • Qu’en est-il pour la musique : cd vs itunes et compagnie ?

  3. Il faut en effet penser matières premières et recyclages …et la l impact écologique est clairement pa en faveur de la version physique …

  4. De plus, le bilan carbone s’alourdit pour la version physique car le jeu est souvent revendu, ce qui induit du transport supplémentaire pour l’amener à son nouveau propriétaire (un jeu télécharger ne peut pas être revendu).

  5. On a beau essayer de réduire la pollution, il semble qu’on veuille nous convaincre que « de toute façon, on fait que de la merde ».
    La dématérialisation est un concept relativement nouveau et les technologies vont évoluer et réduire cet écart si il existe. Au lieu de payer des études pou démonter un nouveau concept, on devrait plutôt faire des études pour l’améliorer, car il est évidement meilleur que l’ancien…

    Comment un support dématérialisé, dont la chaîne de fabrication et la distribution fonctionne à l’électricité, normalement produite proprement par des centrales nucléaires, peut il être plus coûteux écologiquement que toute la chaîne de fabrication et de distribution du support physique ?

    Bien sur cela ne tient plus la route quand certains centres de serveurs tournent à grâce à des centrales à charbon aux USA…

  6. Bonjour
    et le cout carbone de la matière première , de son transport, et du transport du détaillant vers le consommateur
    de toute manière toute étude est construite vers le résultat que l’on veux lui faire dire
    il suffit « d’oublier » dans l’étude tout ce qui pourrais aller dans le mauvais sens
    Patrick

  7. et ces idiots ont oublié le cout environnemental du recyclage des boites et des disques??
    Pas sérieux cette étude…

    • de plus, ils oublient que pendant le téléchargement, le PC serait de toute façon utilisé (web, autre…).

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