Comment gérer sans supermarché pour une famille avec des enfants ?
Les commentaires de certains internautes sur la première partie de l’article m’ont fait m’intéresser aux tarifs pratiqués pour un ensemble de produits disponibles en Biocoop et nécessaires aux familles avec des enfants en bas ages.
Par exemple, les couches « bio », à 19,90€ pour 56 couches (en comparaison, 24 couches Pampers coutent généralement 9,95€). Des produits « multi-usages » dégraissants, concentrés, mais écologiques, à 6,50€ le litre. Tablettes de lavage pour lave-vaisselle : 7,40€ pour 25 pièces, lessive au savon d’Alep pour 10,70€ le litre.
Avec ces quelques exemples, j’avance une hypothèse : les tarifs peuvent paraitre élevés mais il s’agit de considérer le mode de consommation sortit de l’habitus de consommation dans lequel nous avons été inconsciemment confortés.
Le gaspillage et la surconsommation peuvent être atténués individuellement par une prise de position face à ce que l’on pourrait désigner comme des « tentations » plus que comme des besoins réels.
L’inconnue du défi : le réseau potentiel disponible
Le cas des produits d’animalerie
Pour le moment, j’ai été confronté à cette réalité : je n’ai pas trouvé de produits pour animaux (j’ai un chat, donc litière et nourriture) qui ne soit issus de la grande distribution. J’ai découvert quelques marques proposant des litières écologiques – dont l’achat est possible via internet – à 5,75€ les 5 litres, soit à peine plus cher que de la litière agglomérante en grande surface, mais constituée de 100 % de matières d’origine végétale…
Par contre, les croquettes sont très chères : 20€ pour 3kg de bouchées d’une marque, « Affinity Advance ».
La différence de prix avec les marques bien connues telles que Friskies est sans comparaison. Mais à ce moment du défi, il semblerait que l’achat par correspondance soit la seule alternative aux grandes surfaces pour l’alimentation animale. Ce qui implique un minimum d’organisation, et surtout un choix, vu le prix.
Redéfinir le rôle des grandes surfaces
Vivre sans grandes surfaces : redéfinir la demande en fonction de nos besoins réels ?
Et c’est là toute la complexité du projet : vivre sans les grandes surfaces, n’est pas vraiment le propos.
Installées depuis 50 ou 60 ans dans nos sociétés, elles correspondent à une attente d’un autre temps, mais offrent une disponibilité immédiate, dont on ne peut nier l’aspect pratique. Mais sortir de ce circuit de distribution a des avantages pour chacun.
>> Il convient en réalité de ne plus donner l’exclusivité aux grandes surfaces pour tous les besoins, mais plutôt de redéfinir leur rôle dans nos vies et modes de consommation, autant que possible bien sur.
Voici le précepte que je garderai en tête pour la seconde moitié du défi. N’hésitez pas à donner votre avis et à débattre.
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