La place de la viande dans une alimentation sans grandes surfaces
Pour ce qui est de la viande à proprement parler, je n’en ai mangé qu’une fois cette semaine, il s’agissait de quelques lardons achetés à la boucherie bio et locale adjacente au marché que je fréquente. Ils étaient très goûteux et très chers.
A près de 4 euros pour 200 grammes. Mais il ne faut pas voir uniquement le prix ici.
La méthode d’élevage, la santé de la bête abattue pour produire ces lardons, et donc la qualité que l’on peut attendre de sa viande, n’a certainement rien à voir avec un cochon ayant vécu et ayant été abattu dans la filière industrielle.
Le goût s’en ressent grandement. Un peu plus grasse, la viande est d’une texture incomparable par rapport aux lardons « allumettes » vendus en grande surface à 1,26€ les 200g au Carrefour du coin. Les emballages sont considérablement réduits également. Une feuille de papier que je jetterai avec les déchets recyclables, et non une barquette qui terminera incinérée ou enfouie dans une décharge…
Un repas équilibré, de saison et délicieux ! Courge, oignons issus de l’agriculture « raisonnée » et lardons bio, locaux. Le riz est bio également.
Un repas pas cher : le riz : 1,99€. Oignons : 1,50€/kg, courge : 2,30€/kg. Lardons : 4€ pour 200g.
Ici, 100g de riz, la moitié des lardons, un gros oignon et une demi courge ont été utilisés.
Les produits non-alimentaires hors supermarché
Les grandes surfaces ont pris le parti de proposer un lieu où l’on trouverait tous les produits nécessaires à la vie basée sur un modèle de société.
Pour certains produits, de soin et d’entretien, notamment, il faudra passer en épicerie bio ou par correspondance auprès d’entreprises spécialisées dans l’écologique, si possible français pour réduire les impacts environnementaux.
Pour ce qui est de ces produits (entretien et soin du corps), il s’agit de recentrer le sujet sur la spécialisation de chaque gamme proposée en grande surface : dégraissant, désodorisant, détartrant… un produit correspond à un besoin. Alors que la panoplie de l’entretien écologique ne comprendrait au mieux que 3 ou 4 produits :
Savon d’Alep : des économies et un bienfait écologique.
De même, pour le soin du corps, le savon d’Alep, à 4€ la savonnette, est un savon constitué d’environ 80 % d’huile d’olive. Il ne contient que des ingrédients naturels, et dure plus longtemps qu’un savon classique… Une économie en perspective, ainsi qu’un bienfait pour la santé, et l’environnement.
La situation se répète avec les déodorants : la pierre d’Alun est un déodorant naturel efficace (selon les personnes) et durable.
Au final, ces produits sont disponibles en épicerie Bio pour un prix pas si excessif quand on considère que leur utilisation est multiple, alors qu’en grande surface, vous auriez tellement de choix que vous pourriez prendre un produit pour détartrer, un autre pour désinfecter, etc.