Comment choisir un bon savon d’Alep ? Comment l’utiliser ? Quelles précautions prendre ? Consultez le guide d’achat spécial Savon d’Alep.
Reconnaître un bon savon d’Alep
Un vrai savon d’Alep se reconnaît notamment par un sceau (nom du fabricant en arabe) incrusté sur l’une de ses faces sous forme de cachet rond.
C’est un savon végétal, artisanal, sans matière grasse animale ni minérale constitué seulement :
- d’eau,
- de soude (ou de cendre de salicorne, dite soude végétale)
- d’huile d’olive (huile grasse) de deuxième pression
- d’huile de laurier (huile sèche).
Séché au soleil pendant un minimum de 9 mois et se présentant sous la forme d’un pavé de 6-7 cm de large, un savon d’Alep de bonne qualité a une couleur brun-doré à l’extérieur et plutôt vert olive à l’intérieur. Son odeur est très différente d’un savon classique. A noter que le savon d’Alep a aussi pour particularité de… flotter !
Classé comme savon « surgras« , bien que son aspect ne le soit pas, hypoallergénique, le savon d’Alep est considéré comme universel, recommandé pour l’hygiène des peaux les plus fragiles, mais aussi pour le soin des cheveux, le rasage, la lessive, etc.
- L’huile d’olive nourrit et adoucit la peau, alors que l’huile de baie de laurier rétablit le film hydrolipidique de protection sur la peau tout en la désinfectant.
Savon d’Alep : ce qu’il faut éviter
Alternative efficace aux savons de l’industrie cosmétique pétro-chimique, le savon d’Alep est de plus en plus recherché mais attention aux.. contrefaçons ! Évitez donc les pseudo « savons d’Alep » :
- à base de graisse animale, qui bouche les pores et peut entraîner boutons et autres gênes.
- dont la proportion d’huile d’olive est réduite et souvent remplacée par de l’huile de palme ou de coprah.
- qui font le plein de conservateurs et/ou de parfums : laureth sulfate, lauryl sulfate, paraben, EDTA, etc.
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