Consommation locale : les circuits alternatifs en France

Rédigé par Jean-Marie, le 5 Apr 2012, à 22 h 45 min
Consommation locale : les circuits alternatifs en France
Précédent
Suivant

C’est la question que nous pose Max, de Fréjus : que représente la consommation locale et les circuits courts de distribution, dont nous vous parlons souvent, en France ?  ? Quel est l’écart entre les discours et la réalité sur le terrain ?

Circuits courts, amap, conso locale, où en est-on ?

circuits alternatifsLes circuits alternatifs type Amap, paysans bio ou achat à la ferme prennent de l’ampleur au fil des années sans qu’il soit facile de les mesurer de part leur nature spontanée et directe.

Une enquête de la Fédération des parcs naturels régionaux de France de 2008 estimait la part des circuits alternatifs de 1 à 3 %.

La dernière statistique du ministère de l’agriculture estimait le nombre de fermes concernées par la commercialisation en circuit court à 80 000, donc 15 % environ des exploitations agricoles françaises.

Circuits alternatifs : les amap en tête

circuits alternatifsLes Amap seraient au nombre de 1000 à 1200 (800 sont recensées dans l’annuaire des Amap de consoGlobe) : elles représenteraient environ 200 000 consommateurs, amateurs de produits locaux, et plus de 50 000 familles.

Il faut aussi mentionner les Jardins de cocagne. Il en existe aujourd’hui plus d’une centaine en France. Outre la distribution de légumes en circuit court, les jardins de Cocagne sont aussi et avant tout des chantiers d’insertion qui contribuent à la réinsertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté : les jardins de cocagne, la réinsertion les pieds dans la terre

*

circuits alternatifs

Sur le même thème

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

6 commentaires Donnez votre avis
  1. Les monnaies locales permettent un début de réponse à ce problème. Je constate que le réseau s’étoffe de diverses entreprises avec l’objet principal le respect des hommes, des animaux, de la terre. L’association qui gère les bons d’échanges agréé aussi les entreprises demandeuses de rejoindre le mouvement. Cette monnaie concerne le bassin de vie des habitants de la région. Il n’y a que le but de redynamiser les commerces locaux, artisanaux, professionnels de la santé et du bien-être. Les jeunes demandent la reconversion en bio, le lien social se tisse.C’est une autre dimension à la communauté.

    • Le troc se fait sans aucune forme de monnaie.
      Les SEL et autres monnaies locales sont la réinvention de la monnaie, comme leur nom l’indique. Les SEL sont de la fausse monnaie qui nuit gravement à la société.
      Le troc OUI, les SEL NON

  2. Sur la métropole lilloise, nous avons le BIOCABAS. Un panier par semaine à prendre dans 1 point relais de notre choix. Le contenu est local mais le contenu est imposé . On choisit 1 abonnement en fonction de la taille du foyer (célibataire, couple ou 4 personnes)avec ou sans oeufs.

  3. Oui ou le site lescircuitscourts.fr !

  4. il y a aussi le réseau de « laruchequiditoui » La Ruche qui dit Oui ! permet de vous réunir pour acheter directement aux producteurs de votre région.

    • Oui, à part que 10 % va à l’organisateur et 10 % au créateur du concept. Alors, les agriculteurs dans tout cela? Pourquoi ne pas aller acheter les produits où ils sont déjà vendus? Le débat est ouvert, je ne sais pas exactement qu’en penser.

Moi aussi je donne mon avis