Bonne nouvelle (enfin) : la couche d’ozone devrait se reconstituer complètement d’ici 2066

Après la catastrophe annoncée dans les années 1980, on peut aujourd’hui affirmer que la couche d’ozone est en bonne voie pour se reconstituer.

Rédigé par Anton Kunin, le 10 Jan 2023, à 9 h 45 min
Bonne nouvelle (enfin) : la couche d’ozone devrait se reconstituer complètement d’ici 2066
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D’après le Comité de l’évaluation scientifique du Protocole de Montréal relatif aux substances réduisant la couche d’ozone, cette dernière devrait se reconstituer d’ici 2040 au-dessus de la majeure partie de la Terre, puis au-dessus de l’ensemble de la planète d’ici 2066.

Couche d’ozone : vers une reconstitution d’ici 2040 dans la majeure partie du monde

La couche d’ozone est en train de se reconstituer, et les progrès sont d’ailleurs notables, s’est félicitée l’Agence de l’ONU pour l’Environnement lors du 103e colloque annuel de la Société américaine de météorologie. C’est à cette occasion que, le 9 janvier 2023, le Comité de l’évaluation scientifique du Protocole de Montréal relatif aux substances réduisant la couche d’ozone a présenté sa dernière évaluation quadriennale de l’état de la couche d’ozone et des perspectives de sa reconstitution.

D’après ses calculs, la couche d’ozone devrait revenir à son état de 1980 (soit avant le début de sa destruction) à l’horizon 2040 au-dessus de la majeure partie du monde, d’ici 2045 au-dessus de l’Arctique et d’ici 2066 au-dessus de l’Antarctique. Ce succès a été possible grâce à l’élimination de 99 % des substances interdites qui réduisent la couche d’ozone.

couche d'ozone

Péninsule antarctique – Archipel des Palmers

L’interdiction des CFC, une bonne décision pour l’avenir de la couche d’ozone

Il faut savoir que le problème de la destruction de la couche d’ozone a été pris à bras le corps en 1987 : c’est cette année-là qu’avait été signé le Protocole de Montréal (ratifié ensuite par 195 pays), qui interdit l’usage de chlorofluorocarbures (CFC), un gaz jadis utilisé dans les réfrigérateurs et les climatiseurs. Une fois libéré dans l’atmosphère, au contact de l’ozone il détruisait ce dernier.

Alerte : un gaz plus toxique que le CO2 se répand dans l’atmosphère

Une étape de plus a été franchie en 2017, avec la signature de l’Accord de Kigali (qui fait office d’annexe au Protocole de Montréal). Ce dernier prévoit l’élimination progressive des hydrofluorocarbones (HFC), un autre gaz utilisé dans les réfrigérateurs et climatiseurs, qui précipite le réchauffement climatique. Le Comité de l’évaluation alerte cependant sur les risques liés à la géo-ingénierie, à savoir l’idée d’injecter artificiellement dans la stratosphère des particules de soufre afin qu’elles réfléchissent les rayons du soleil. Le Comité juge cette idée dangereuse dans la mesure où le déséquilibre que cela créera dans l’atmosphère cela pourrait en soi provoquer un dérèglement du climat.

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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. Déjà qu’elle avait diminué toute seule, rien d’étonnant qu’elle se reconstitue de la même manière

    • « Diminué toute seule » ! Vous vous foutez de la gueule de qui ?

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