Lannion : le Conseil d’État confirme le droit d’extraction de sable

Le Conseil d’État a tranché, l’extraction de sable dans la baie de Lannion est officiellement autorisée.

Rédigé par Sybille de la Rocque, le 7 Dec 2016, à 10 h 30 min
Lannion : le Conseil d’État confirme le droit d’extraction de sable
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Le Conseil d’État vient de rejeter le recours de plusieurs associations de défense de l’environnement, visant à empêcher l’extraction de sables coquilliers dans la baie de Lannion, dans les Côtes-d’Armor.

Le Conseil d’État rejette le recours de plusieurs associations

Grande déception pour les défenseurs de la baie de Lannion. Lundi 5 décembre, le Conseil d’État a rejeté le recours déposé par la commune de Lannion et par plusieurs associations, parmi lesquelles l’association Sauvegarde du Trégor. Elles demandaient l’annulation de l’autorisation d’exploitation de la concession de sables calcaires coquilliers, donnée le 14 septembre 2015 par l’État à la Compagnie armoricaine de navigation (CAN).

Dans sa décision, le Conseil d’État a estimé « que la procédure suivie a été régulière ». « En particulier, précise encore l’institution, les modifications apportées après l’enquête publique ne justifient pas l’organisation d’une enquête complémentaire car elles diminuent l’envergure du projet ».

lannion-sableUn second recours déposé auprès du tribunal administratif de Rennes

Dans leur recours, les associations dénonçaient un danger pour l’environnement dans la mesure où cette concession se situe entre deux zones qualifiées Natura 2000. Les défenseurs de l’environnement estiment, par ailleurs, que les besoins en sable calcaire sont déjà satisfaits par deux autres exploitations, également gérées par la CAN, en Bretagne.

Ce sable coquillier est destiné à l’usage agricole. Dispersé sur certaines exploitations, il permet de diminuer l’acidité des terrains. La CAN a obtenu un droit d’exploitation de 15 ans pour extraire, au maximum, 250.000 m3 de sable par an. Les associations plaignantes attendent désormais le résultat d’un second recours, déposé auprès du tribunal administratif de Rennes contre les autorisations données par les préfets des Côtes-d’Armor et du Finistère à l’extraction de ce sable.

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2 commentaires Donnez votre avis
  1. Ces politiques et juges ont la tête dans le sable, ils ne comprennent rien, des corrompus !!

  2. Et quand il n’y aura plus de sable et que l’environnement sera détruit, ils comptent faire quoi???
    Les délinquants sont souvent du côté de ceux qui gouvernent et s’octroiebt tous les droits, même celui de détruire et de tuer!!!

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