La grande barrière de corail bientôt classée comme patrimoine en danger

Rédigé par Marine, le 13 Jun 2012, à 17 h 21 min
La grande barrière de corail bientôt classée comme patrimoine en danger
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Au large de la côte Nord-Est australienne se trouve le plus grand récif corallien au monde. Indispensable élément pour la survie marine, la Grande barrière de corail est aujourd’hui menacée par l’activité de l’Homme.

Grande barrière de corail, richesse de l’Océanie

S’étendant sur plus de 2000 km et comptant pas moins de 2000 îles et 3000 récifs, la Grande barrière de corail se situe principalement sur la côte de l’État du Queensland. Répertoriée sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, elle est à juste titre considérée comme l’une des merveilles de la Nature.

La Grande barrière de corail représente également une ressource économique non négligeable pour l’Australie, grâce au tourisme qu’elle génère. Certains de ses îlots sont notamment consacrés à la plongée sous-marine.

La barrière de corail en danger

Aujourd’hui, la barrière de corail est en danger. Du fait des projets industriels qui se développent en nombre (notamment d’exploitation minière), l’UNESCO craint que la Grande barrière soit altérée et menace de déclasser le site de la liste du patrimoine mondial pour basculer dans celle des sites « en danger ». Pour l’Australian Conservation Foundation (ACF), un déclassement du site par l’Unesco serait une «honte nationale».

Mis en cause, un projet d’extraction de Gaz naturel liquéfié (LNG) dont les mesures environnementales associées ne seraient pas suffisantes pour protéger correctement la barrière.  Une situation que reconnait le ministre australien de l’environnement, Tony Burke, qui assure être prêt à prendre les mesures nécessaires à la protection de la barrière.

Outre le projet LNG, les coraux sont dégradés par :

  • les ports ;
  • les navires qui s’échouent ;
  • la pollution ;
  • l’augmentation du niveau de mer car les récifs ne peuvent survivre à une profondeur de plus de 30 mètres ;
  • le réchauffement climatique qui force les coraux à expulser leurs zooxanthelles, micro-organismes unicellulaires vivant en symbiose avec les coraux et leur permettant de se nourrir ;
  • les nageurs imprudents dont l’ancre du bateau est posé sur les coraux ou qui marchent dessus ;
  • la mauvaise qualité de l’eau ;
  • la pêche, dont les chaluts causent d’énormes dégâts ;
  • l’exploitation minière et de gaz naturel liquéfié sur l’île Curtis.

Cette annonce de déclassement de l’Unesco est intervenue en réponse aux conclusions d’une mission menée sur la barrière de corail en mars dernier. L’UNESCO s’attend maintenant à ce que des dispositions soient prises et a d’ores et déjà déclaré qu’en cas d' »absence de progrès notables« , une commission du patrimoine qui aura lieu en février 2013 pourrait placer le site sur sa liste des « sites en danger ».

 

Histoire de la barrière de corail

C’est en 1768 que la barrière de corail est découverte par Louis Antoine de Bougainville. Selon les scientifiques, elle existerait depuis plus de 18 000 ans.

Conséquences environnementales

Depuis une vingtaine d’années, les scientifiques ont remarqué des épisodes de « blanchissement » des coraux à cause de la pollution qui forme de la boue et les recouvre. Les coraux ont besoin de lumière pour se développer, sans elle, ils meurent et donc deviennent des squelettes blancs.

Pour y remédier,  certains coraux sont classés dans la liste des parcs protégés.

Reef et Water Check : keep the ocean

Rappelons que la Green Campaign par Quicksilver et Roxy, soutient les récifs coralliens.

Quiksilver et Roxy surfent sur la vague ecolo

 

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