Parapluies : un pépin pour l’environnement

C’est l’automne, l’occasion de faire un focus sur un objet du quotidien qui l’air de rien, a lui aussi un impact sur l’environnement : le parapluie !

Rédigé par Nolwen, le 29 Nov 2022, à 17 h 24 min
Parapluies : un pépin pour l’environnement
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Le parapluie fait partie des objets du quotidien auxquels on ne pense pas quand on discute environnement. Et pourtant, cet accessoire dont on n’imaginerait pas se passer n’est pas tout à fait anodin pour la planète…

Le parapluie aussi victime de l’obsolescence programmée

Il y a quelques décennies, le parapluie était un objet fait pour durer. Solide, résistant aux intempéries, le seul risque était de l’égarer… Aujourd’hui, de plus en plus de parapluies sont quasiment devenus des objets jetables.

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Trop de parapluies finissent à la poubelle… ou pire, au caniveau ©robypangy

Vendus à moins de dix euros, dans les magasins de gadgets ou à la sauvette pour abriter les passants, ces parapluies jetables peu chers ne tiennent pas la route et se cassent au moindre coup de vent.

Le parapluie, un objet non recyclable

En France, 95 % des parapluies vendus sont fabriqués en Chine. Leur fabrication et leur acheminement sont donc lourds de CO2. Composé de plusieurs matériaux légers, bois ou plastique, métal, nylon, le parapluie n’est pas un objet recyclable et doit donc être mis en décharge ou incinéré. Tous les ans en France, ce sont 10 millions de parapluies qui prennent le chemin de nos poubelles ! Il s’agit en outre d’objets difficiles à réparer vu leur fragilité.

Peut-on réparer un parapluie ?

Toile déchirée ? Baleine cassée ? Manche tordu ? On peut bricoler de petites réparations maison sur nos pépins, qui ne durent jamais très longtemps. Il existe également des réparateurs de parapluies professionnels : la maison Pep’s, à Paris, est l’un des seuls réparateurs de parapluies en Europe. Ils les réparent en utilisant d’autres pièces de parapluies irrécupérables : du 100 % récup’ écolo ! Le site Internet reparapluie.com propose également d’envoyer son parapluie cassé pour réparation. On peut aussi demander à un bon cordonnier de réparer notre vieux pépin.

Votre parapluie est irréparable ? Vous pouvez également opter pour l’achat d’un parapluie durable et écologique !

Un parapluie écologique et durable, ça existe ?

Le parapluie est un grand classique du cadeau publicitaire. Floqué au logo de l’entreprise, cela fait un panneau publicitaire pouvant à moindre coût. Les industriels se sont emparés de la vague écolo en proposant des parapluies publicitaires écologiques : en règle générale, ceux-ci sont fabriqués à partir de PET recyclé pour leur toile. Un impact moindre sur l’environnement certes, rien n’indique cependant que ces parapluies soient plus durables que leurs homologues Made in China. 

Des parapluies durables et Made in France

On peut plutôt opter pour un investissement sur du long terme : un parapluie solide et durable, fabriqué en France ! Ce genre de pépites existe encore, avec des fabricants-artisans comme Heurtault, Piganiol ou Ayrens. L’aurillac est également un parapluie de qualité, fabriqué, comme son nom l’indique, à Aurillac, capitale du parapluie (qui a dit « capitale de la pluie » ? ! ?)

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Mieux vaut investir dans un parapluie solide ©Evgeny Atamanenko

Le parasolier parisien Heurtault propose par exemple des modèles fabriqués avec des matériaux locaux, un véritable défi pour un objet composite : de la soie lyonnaise et du bois en provenance d’Auvergne ou d’Italie. Des parapluies certes plus chers à l’achat, mais qui sont fabriqués avec des matériaux résistants et qui peuvent donc durer plusieurs années. Certains fabricants proposent même des garanties ou une réparation offerte en cas de casse.

D’autres alternatives plus écologiques au parapluie existent-elles ? On peut tout simplement… se passer de parapluie ! On opte pour un bon manteau imperméable de type ciré ou un poncho, qui a l’avantage de protéger aussi les jambes. Pour la tête, on peut se protéger avec un chapeau de pluie, et on ressort les bottes en caoutchouc pour avoir les pieds au sec !

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15 commentaires Donnez votre avis
  1. Si il n’y avait que les parapluies qui étaient jetables, ce serait la panacée, malheureusement la majorité de ce que l’on nous vend est irréparable et jetable, faire consommer, pour jeter, obsolescence programmée oblige, le fric avant tout.

  2. Si vous avez un parapluie cassé et du temps pour bricoler un peu:

    – la toile peut servir de sac de courses, il suffit de le détacher de la structure et soit employer un patron « marcel » soit découdre les triangles et les recoudre tête-bèche

    – ou alors vous cherchez des tutoriels sur internet pour faire un cerf-volant: les baleines servent alors tout aussi bien que la toile

    – les poignées des parapluies peuvent servir pour faire des porte-manteaux en les mettant sur un support en bois par exemple

    – et si la structure n’est pas trop abîmée et qu’on veut la réemployer, on peut prendre du tissu en soie et faire une ombrelle japonaise, ou encore crocheter en dentelle

    – un parapluie inversé peut servir également de chandelier pour accrocher à un plafond, pour faire une « araignée » en le recouvrant de tissu…

    il suffit de faire une recherche avec « upcycling umbrella » pour trouver plein d’idées 🙂

  3. Vous avez hommes de parler des parapluies d’Aurillac, ils sont Français solides (j’en ai qui ont 20 ans)et abordables sans oublier jolis .
    Il y a aussi les parapluies de Cherbourg

  4. Le réchauffement climatique, c’est vraiment la tarte à la crème. Il faudrait être un peu plus réaliste, moins crédule et ne pas croire tout ce que dit le Giec, qui n’a pas autorité en matière scientifique.

    • Oui, c’est vrai que le fait que toutes les académies des sciences nationales reconnaissent le réchauffement climatique et son origine anthropique peut faire douter, tout comme le fait qu’il existe un quasi consensus de la communauté scientifique, ou encore le fait que les premières démonstrations scientifiques sur le sujet datent des débuts de l’ère industrielle et n’avaient rien à voir avec un quelconque mouvement écologiste. En revanche, quand des scientifiques dont les recherches sont financées par l’industrie pétrolière et des exs-personnalités en mal de reconnaissance le conteste, ça c’est hyper fiable. Surtout quand on voit que certains d’entre eux tentaient quelques décennies plus tôt de prouver, pour le compte de l’industrie, que le tabac n’était pas nocif pour la santé.
      Personne n’a de toutes manières intérêt à ce que la banquise fonde pour pouvoir exploiter les gisements de pétrole et de gaz qui se trouvent dessous… enfin presque !

      Tout le monde sait que quand on fait brûler du carburant, ça ne produits que de l’air. Extraire du carbone qui a mis des milliers d’années à se stocker dans le sol pour le rejeter dans l’atmosphère, ça n’a pas d’effet, et les forêts primaires tropicales n’ont pas non plus d’intérêt pour stocker le carbone, donc autant déforester ; c’est pour la bonne cause puisque ça nous permet de manger du veau nourri au soja OGM brésilien et à l’huile de palme indonésienne, ou de faire des gels douche bon marché.

      D’ailleurs, tout le monde sait aussi que la pollution, les particules fines, les déchets et matières toxiques n’existent pas. La banquise ne fond pas et la biodiversité ne disparaît pas à une vitesse 10 à 100 fois plus importante qu’auparavant ; le cancer n’est pas devenu la 2e cause de mortalité chez les enfants en France.
      C’est un complot anarcho-écolo-maoïste, donc inutile de s’en soucier et achetons donc nos parapluies jetables…

    • Nous sommes dans une période de réchauffement climatique.
      On peut se poser la question : « Quel impact réel les êtres humains ont sur cette période naturelle ? »
      Le problème c’est qu’on entend tout et n’importe quoi, à tel point qu’il est vraiment difficile d’avoir des certitudes !
      Bon… en ce qui concerne les parapluies… achetons français et évitons d’abandonner les cadavres de pépins à tous les coins de rue !!!

  5. Il y a également une fabrique de parapluies solides à Creully en Normandie (H2O).On en a toujours pour son argent, un parapluie à 2€ qui ne sert qu’une fois finit par coûter très cher. Et par grand vent, il vaut mieux éviter le pépin qui se retournera à coup sûr.

  6. Et le ciré, ou truc du genre ? Souvent en un seul matériau.
    Sinon, à choisir entre un chapeau et rien, Einstein avait remarqué que, quand il pleuvait, sa tête séchait plus vite que son chapeau.

  7. Achetez plusieurs parapluies assez solides identiques d’un coup et reparez vous meme les baleines cassés en demontant vous meme le parapluies, ce n’est si difficile. Vous reduirez de beaucoup votre impact ecologique. Mais pour les parapluies vraiment pas chers cela ne vaut pas le temps passé car une fois reparée, elles se cassent ausssitot.
    Il faut du fil matallique et une pince, prenez des parapluies a ouverture manuelle, elles sont plus facile à démonter.

    • ce n’est pas si difficile.

  8. Le mieux c’est pas de parapluie du tout !

  9. je suis entièrement d’accord avec cette article, par ailleurs dans notre établissement nous avons monter une entreprise qui a pour nom PARANETE, nous vendons des parapluies 100% recyclés et recyclable .
    pour plus d’information je vous invite a nous joindre via notre adresse mail paranete.pablo@gmail.com
    cordialement

  10. totalement dégout(t)ée par la marée noire de parapluies qui inonde les poubelles du métro et des rues de Paris les jours de pluie

  11. Je suis tout a fait d’accord avec cet article.

    Il existe une alternative peu chere ecolo: le Kigo. C’est un nouveau type de parapluie, brevete, a usage unique, ecolo (car en papier recycle et recyclable). Il s’inscrit donc parfaitement dans la filliere de recyclage du papier.

    Pour plus d’infos:
    http://www.kigo.fr
    http://www.facebook.com/profile.php?r4e640d00&id=210394213752&refid=17

    • Ca a une conscience un trader? Je croyais que ça vivait pour s’engorger de fric.

Moi aussi je donne mon avis