40 % des décès sont causés par l’environnement

Rédigé par Consoglobe, le 23 Aug 2007, à 17 h 13 min

Une étude de la revue Human Ecology, le démontre : 2 morts sur 5 sont ont une cause environnementale (1).

 

« Actuellement, 40 % des décès dans le monde résultent de différents facteurs environnementaux, notamment les polluants chimiques, le tabac et la malnutrition. » détaillent les auteurs de l’étude.

Selon l’OMS en 2006, jusqu’à 24 % des maladies dans le monde sont causées par une exposition à un facteur environnemental.

L’air que l’on respire devrait devenir la première cause environnementale de mortalité prématurée au niveau mondial à l’horizon 2050.

Les principales causes de décès dans le monde

    • Les déficiences en fer  : ­9 millions de morts
    • La malnutrition  : ­6 millions de morts
    • Le cancer  : 6 millions de morts
    • Le tabac  : ­5 millions de morts
    • Accès à l’eau & conditions sanitaires insuffisants  :­ 5 millions de morts
    • La tuberculose  : ­3 millions de morts
    • Le sida  : ­3 millions de morts

La pollution de l’air : ­3 millions de morts, dont 2/3 d’enfants de moins de 5 ans

Les modifications de l’environnement par l’homme engendrent souvent l’apparition de maladies, directement ou indirectement. Par exemple, la déforestation a facilité l’apparition de foyers de paludisme en Afrique. Les chercheurs se sont penchés sur les effets de la surpopulation, de la pollution chimique, de la pollution de l’air et de l’eau, de la dégradation des sols, de la contamination des aliments, de la résistance croissante aux médicaments.  Leur conclusion ?

Quelles sont les causes de mortalité liées à l’environnent en France ?

La France n’est pas un bidonville, loin de là alors peut-on y mourir à cause de l’environnement ! Notre système de santé est l’un des meilleurs qui soit, notre espérance de vie, l’une des plus élevée du monde ; la qualité de l’eau distribuée en France excellente… Alors, pourquoi chercher dans notre environnement des causes de mortalité ?

Quand on pense aux statistiques de décès on pense plutôt aux accidents de la route (4000 décès) ou domestiques (20 000), aux infarctus (60 000), au tabac (73 000), à l’alcool, plutôt qu’à Mère nature.

Le danger provient de la pollution

C’est plutôt notre espérance de vie qui est diminuée par d’invisibles menaces cachées un peu partout. Ce sont d’invisibles sources de pollution qui diffuse des substances nocives voire franchement dangereuses qui posent problème.

Les produits chimiques ont envahi la production alimentaire

>  les pollutions qui sont liées à l’agriculture intensive. L’utilisation massive de produits phytosanitaires (engrais, pesticides) nuit à la santé des agriculteurs qui les manipulent mais, plus largement, contamine les produits alimentaires. A tel point qu’on publie des palmarès des fruits et légumes les plus pollués (nitrates, pesticides, etc.).

> Tous les objets de notre vie quotidienne sont concernés : beaucoup contiennent des molécules chimiques (il en existe environ 100 000 !) dont on n’a pas fait preuve de l’innocuité ! C’est d’ailleurs l’objet de la fameuse directive européenne Reach : imposer aux industriels de faire la preuve que les substances chimiques utilisées sont inoffensives…. Cela parait la moindre des choses. Et pourtant, jusqu’à présent seules les substances clairement identifiées comme dangereuses étaient interdites ; et encore !

> Les parabens, le bisphénol A, les phtalates, bien connus du public pour, tout comme l’amiante (entre 1140 et 1600 décès par an), pour réaliser combien nous avons utilisé sans retenue des substances dont on semble découvrir après-coup qu’elles sont potentiellement cancérogènes, des perturbateurs endocriniens, neurotoxiques… Combien des 150 000 décès par cancer en France en découlent ?

Produits de beauté, attention danger !

La cosmétique, grande utilisatrice des vertus de la chimie fine, est elle aussi truffée de substances douteuses : esters de glycol, phtalates, parfums synthétiques,formaldéhydes, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, silicones, émulsifiants … La liste des substances peu recommandables que l’on se met sur la peau est impressionnante. D’où, là aussi, l’attrait pour des produits de beauté bio, sans produits chimiques de synthèse. (

Ce n’est pas facile de décrypter la liste des ingrédients d’un produit cosmétique. Souvent, nous comprenons que le produit contient logiquement de l’eau… Et puis c’est tout ! Alors, à part consulter consoGlobe.com, vous pouvez recourir à cette astuce : concentrez vous sur les 5 premiers ingrédients de la composition ; ce sont les plus importants.
Résumons. Les pollutions se cachent dans notre assiette mais aussi dans les objets de notre quotidien, dans notre salle de bain et notre cuisine… C’est tout ?

La menace insidieuse se trouve dans toutes les pièces. Attention, les meubles neufs, les peintures, papiers peints, jouets, fournitures scolaires diffusent des composants toxiques. L’air que nous respirons est critique car il supporte, en plus, les émissions de polluants dus aux transports : chaque jour, ce sont 42 000 personnes par an qui meurent de manière prématurée à cause des particules fines émises par le diesel.

La pollution de l’air… et du reste…

Pourtant en prenant des précautions simples, de bon sens, on peut éviter bien des causes qui vont peser sur notre santé et donc sur notre espérance de vie : manger et acheter bio, faire du sport, aérer, s’éloigner des zones polluées, … bien s’assurer bien sûr.
Mais il y a pourtant quelque chose sur lequel nous n’avons pas prise : les pics climatiques et le réchauffement global. Il est responsable de 300.000 morts par an dans le monde (un million vers 2030). Vous avez dit de rester cool ? !
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Selon l’OMS, 24 % des décès trouvent leur cause dans l’environnement

« Le changement climatique semble créer un environnement favorable à certaines maladies et à des vecteurs de maladie. […] Les facteurs environnementaux, notamment les substances chimiques, l’exposition aux ultraviolets ou à des radiations ionisantes, le tabac et la fumée de cuisson contribuent à 75 % de tous les cancers. »

Dans un contexte où les polluants sont partout, y compris dans nos logements et notre alimentation, cette étude renforce la nécessité de lutter contre la pollution environnementale. Si certaines pollutions seront bien difficiles à éradiquer rapidement, certains comportements pourraient facilement être revus. Ainsi, l’utilisation de pesticides : on en consomme 3 millions de tonnes par an dans le monde et la France en est un gros consommateur.

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La pollution environnementale

(1) Human Ecology, décembre 2007, par David Pimentel, professeur en écologie et en agronomie, et des étudiants de l’université de Cornell.

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2 commentaires Donnez votre avis
  1. merci beaucoup de m’avoir donné plus de précisions sur ma démande.

  2. ichhh!

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