Nucléaire : de nouveaux aléas pour l’EPR de Flamanville

Alors qu’il devait redémarrer le 13 août prochain, le réacteur nucléaire voit son passage en pleine puissance repoussé à l’automne.

Un report au 1er octobre prochain

Fonctionnera-t-il un jour à sa pleine puissance ? Encore une fois, l’EPR de Flamanville subit des aléas qui entraînent la prolongation de son arrêt. Le réacteur nucléaire avait en effet été mis à l’arrêt le 19 juin dernier. La prolongation de cet arrêt « pour réaliser une opération de contrôle et de maintenance préventive sur une soupape de protection du circuit primaire principal » pousse à modifier « la date d’atteinte de la pleine puissance, désormais prévue avant la fin de l’automne ».

EDF a annoncé ce report via Internet.  Le redémarrage de son réacteur n’aura donc pas lieu comme prévu initialement le 13 août, mais le 1er  octobre prochain. Le 2 juillet dernier, déjà, EDF avait décidé de maintenir l’installation à l’arrêt, afin d’intervenir sur deux des trois soupapes « pas complètement conformes aux attentes en termes d’étanchéité ».

Deux soupapes à contrôler

« Les expertises menées sur les deux premières soupapes conduisent EDF, dans une démarche pro-active de sûreté, à étendre les vérifications à la troisième soupape en profitant de la logistique déjà en place et mobilisant les compétences disponibles », explique l’opérateur du réacteur n°3 de Flamanville qui avait démarré en septembre 2024, soit avec douze années de retard sur les prévisions, avant d’être couplé au réseau fin 2024.

Le redémarrage du réacteur initialement prévu le 2 juillet avait donc été décalé à la mi-août. Le voici de nouveau repoussé. Avant d’atteindre 100 % de de la puissance nominale du réacteur de 1600 mégawatts (MW) cet l’automne, l’EPR devra en passer par trois paliers de 20 %, 60 % et 80 % . Avant la mise à l’arrêt le 19 juin dernier, EDF avait déjà mené « une séquence d’essais à 60 % de puissance ».

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