Les nappes phréatiques de l’Hexagone toujours à des niveaux préoccupants

Les deux tiers des nappes phréatiques françaises ont un niveau bas voire très bas, une situation inquiétante qui accroît le risque d’assèchement.

Rédigé par Paul Malo, le 19 Jan 2022, à 16 h 46 min
Les nappes phréatiques de l’Hexagone toujours à des niveaux préoccupants
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Selon le Bureau des recherches géologiques et minières, les niveaux des nappes phréatiques sont tout sauf satisfaisants.

Les déficits de 2022 pas encore compensés

Il ne suffit pas de quelques jours de fortes pluies pour rétablir le niveau des nappes phréatiques de l’Hexagone. Selon le bilan du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), la disponibilité de l’eau en 2023 pose toujours problème. L’eau manque toujours en sous-sol.

Selon le BRGM, les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes. Une situation qui peut sembler paradoxale, alors que des inondations ont frappé plusieurs départements ces derniers temps.

Des prévisions pessimistes pour 2023

En France, les nappes phréatiques produisent environ deux tiers de l’eau potable et un tiers de l’irrigation agricole. Or, selon les prévisions du BRGM, la situation cette année risque d’être encore plus grave que celle affrontée à la fin de l’été 2022. La crainte : avec des printemps plus doux, le changement climatique peut entraîner des périodes de sécheresse encore plus longues et intenses.

nappes phréatiques asséchées

les zones humides se raréfient

Faut-il donc craindre une pénurie d’eau encore plus d’eau l’été prochain ? C’est possible. En effet, l’évolution de l’état des nappes en période hivernale dépend uniquement du cumul pluviométrique et des pluies infiltrés. Or le Bureau des recherches géologiques et minières est assez pessimiste quant à la disponibilité de l’eau en 2023.

Des risques de restrictions d’eau

En effet, à l’heure actuelle, les pluies infiltrées à l’automne n’ont pas compensé le déficit accumulé en 2022. L’état des nappes ne s’est pas durablement amélioré. À l’heure actuelle, plus des trois quarts des nappes demeurent en-dessous des normales mensuelles, de nombreux secteurs affichant des niveaux bas, voire très bas.

Pour l’instant, le littoral de la Bretagne à la Manche a rattrapé son retard suite aux fortes pluies de ces dernières semaines. Il en a été de même dans le Grand Est. Mais, globalement, les niveaux restent préoccupants sur une grande partie du territoire. Sauf pluies exceptionnelles dans les prochains mois, de futures restrictions d’eau sont à craindre.

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