Inondations – 1 Français sur 4 exposé

Rédigé par Emma, le 1 Sep 2012, à 15 h 32 min
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La première évaluation nationale des risques d’inondation (1) réalisée par le ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie a été publiée cet été. Contrairement aux précédentes, cette enquête va plus loin : elle s’intéresse aux enjeux, et pas seulement aux aléas d’une inondation. Elle n’est pas sans surprise.

Où en est le risque d’inondation en France ?

Concrètement : elle mesure bien sûr les phénomènes potentiels de débordements de cours d’eau et de submersions marines, mais elle tient aussi compte aussi des conséquences négatives potentielles d’une inondation, à l’aide d’indicateurs d’impacts sur la santé humaine, l’habitat, l’activité économique, l’environnement et le patrimoine culturel (ex. : nombre d’habitants, d’emplois, d’hôpitaux, superficie du bâti remarquable, etc.).

Il en ressort que le nombre de Français exposés au risque d’inondations est multiplié par 2 : de 8 millions, on passe à 17 millions d’habitants concernés par ces risques. En voici les détails.

Débordements de cours d’eau : Les régions et agglomérations très peuplées surtout concernées ; population à forte exposition : les régions densément peuplées, comme l’arc méditerranéen, la vallée du Rhône, la région parisienne, mais aussi les agglomérations alsaciennes et du Nord-Pas-de-Calais.

Emplois à risque de forte exposition : Plus de 9 millions d’emplois sont directement exposés aux débordements de cours d’eau. Constructions à forte exposition : En plus de la vallée du Rhône, de  l’arc méditerranéen, des régions Alsace et Nord-Pas-de-Calais et de la région parisienne, il faut rajouter les vallées de la Loire, de la Garonne et de la Seine.

Submersions marines : certains départements plus vulnérables.
Population à risque de forte exposition : Mayotte (15 % de sa population), la Martinique, la Gironde, la Charente-Maritime, la Vendée, la Manche et le Pas-de-Calais (10 % de la population).

Emplois à risque de forte exposition  : plus de 850 000 emplois sont exposés aux submersions marines.

  • Si on ajoute les 850 000 aux 9 millions d’emplois exposés aux débordements de cours d’eau, c’est donc près d’1 emploi sur 3 qui pourrait être directement touché par une inondation.

Constructions à risque de forte exposition : les littoraux du Languedoc-Roussillon, de la côte vendéenne et de la Manche-mer du Nord  et LaRéunion.

Habitat de plain-pied à forte exposition : la côte vendéenne, puis le Nord-Pas de Calais et la Picardie, enfin l’arc du Languedoc-Roussillon.

Les chiffres clés de l’évaluation :

  • 17,1 millions d’habitants sont exposés aux différentes conséquences des inondations par débordement de cours d’eau (16,8  millions de Français en métropole)
  • 1,4 million d’habitants sont exposés au risque submersion marine
  • Plus de 9 millions d’emplois sont  exposés aux débordements de cours d’eau • Plus de 850 000 emplois sont exposés aux submersions marines
  • 20 % des habitations sont exposées aux submersions marines sont de plain-pied.

Les limites de l’enquête  : L’enquête n’omet pas de reconnaître ses limites. La méthode ne permet pas d’apprécier l’importance des conséquences ni les effets indirects des inondations. Elle a aussi tendance à faire des généralisations. Enfin, elle ne tient pas compte des effets de la politique de prévention  menée jusqu’à maintenant.  Il reste qu’elle met en lumière les nombreuses zones inondables où les Autorités locales ont autorisées les constructions…  Irresponsable ?

*

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(1). EPRI 2011- Principaux résultats. Juillet 2012 –  www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/12010_EPRI-Principaux-resultats.pdf

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2 commentaires Donnez votre avis
  1. vous me sauvey pour un exposer

  2. pendant la pré-histoire les hommes construisaient sur pilotis. sommes nous plus stupide qu’ eux? Dans ces zones il faut construire sur des pontons qui s’ élèveront en même temps que les eaux.
    Mais les législations trop strictes imposent ces catastrophes.
    Dans l’ Egypte ancienne on savais que les zones inondables étaient réservés à la culture.Sommes nous plus stupide qu’ eux?
    A tout normaliser comme à l’ armée on oublis que chaque terrain demande des exigences différentes. Pour l’ instant à les écoles d’ administration on fabrique des cultivés du champignon mais des irresponsable dans l’ expérience.Les lois sont impropres à la nature. Ne sommes nous pas en train de nous étouffer par nos rejets depuis 200 ans? La véritable prévention c’ est de ne pas provoquer la nature. Ce n’ est pas parce qu’ elle nous supporte qu’ il faut pousser le bouchon trop loin. Vendre de la terre constructible dans des zones inondables c’ est faire fortune sur la mort.

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