Début juin 2023, les autorités sanitaires ont fait part de plusieurs cas de cryptosporidiose, une maladie qui s’attrape via l’eau du robinet. Bien qu’aucun facteur d’aggravation n’ait été relevé pour l’instant, elles appellent la population à la vigilance.
De l’eau du robinet contaminée
Dans un communiqué de presse publié le 7 juin 2023, l’Agence régionale de santé de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS PACA) a annoncé plusieurs cas de cryptosporidiose dans l’Ouest des Alpes-Maritimes. À ce jour, vingt-deux personnes ont été diagnostiquées dans les communes de Saint Cézaire, Peymeinade, Le Tignet, Spéracèdes et Cabris. Après ces découvertes, l’agence a mis en place des mesures préventives et intensifié sa surveillance. Il n’y a « pour l’instant aucun facteur d’aggravation ni aucune hospitalisation liée à cet épisode » a t-elle rassuré. Néanmoins, un appel à la vigilance a été lancé.
L’ARS rappelle aux habitants de ces communes la nécessité de consommer de l’eau en bouteille. Il est aussi possible de faire bouillir l’eau du robinet pendant deux minutes avant de l’utiliser pour la consommation ou la préparation des aliments. Ces recommandations s’adressent particulièrement aux personnes immunodéprimées et aux nourrissons.
⚠️Plusieurs cas de #cryptosporidiose ont été identifiés dans les @AlpesMaritimes.
👨🔬Dans l’attente des résultats des analyses, par mesure de précaution, les habitants de St Cézaire, Peymeinade, Le Tignet, Spéracèdes et Cabris sont invités à suivre ces recommandations. pic.twitter.com/dEyLZO4cqp— ARS Paca (@ARSPaca) June 2, 2023
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Qu’est-ce que la cryptosporidiose ?
La cryptosporidiose est une infection intestinale qui est provoquée par un parasite naturellement présent dans l’environnement. Cette maladie peut entraîner des symptômes tels que la diarrhée, les vomissements, des douleurs abdominales, de la fatigue et une légère fièvre. Il est aussi possible d’être infecté sans présenter de symptômes.
Pour une personne en bonne santé, la guérison est généralement spontanée, bien que les symptômes puissent persister pendant plusieurs semaines. Les personnes immunodéprimées sont toutefois plus à risque, et une prise en charge médicale peut s’avérer nécessaire.
