Dès le 1er janvier 2026, consulter certains spécialistes va coûter plus cher

Les tarifs de certains médecins spécialistes libéraux augmentent à partir du 1er janvier. Priorité est donnée à la proximité et à la prévention.

Rédigé par , le 30 Dec 2025, à 10 h 17 min
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C’était une hausse prévue dès 2024 par l’Assurance maladie mais qui entrera en vigueur dès le 1er janvier prochain : certains médecins spécialistes vont voir leur tarif de consultation revalorisé de quelques euros.

Des majorations de tarifs mesurées

Dermatologue, psychiatre, pédiatre, gynécologue… Cette augmentation vise en fait à soutenir financièrement les praticiens exerçant sans dépassement d’honoraires dans ces domaines jugés comme prioritaires. L’accent est ainsi mis sur les spécialistes de proximité. Ces « revalorisations prévues en 2026 sont centrées sur les spécialités qui suivent les enfants, les jeunes, les femmes ou les personnes âgées », explique la Sécurité Sociale.

Ainsi, les psychiatres verront la majoration enfant grimper de 12 à 18 €, soit une hausse de 50 %. La consultation en gynécologie passera quant à elle de 37 à 40 €. De même, consulter un pédiatre pour les examens obligatoires jusqu’à l’âge de deux ans passera de 45 à 50 €, soit une augmentation de 11 %.

Prévention et diagnostic précoce

L’accent a été mis par l’État sur les consultations jugées comme cruciales pour la prévention ou le diagnostic précoce. Un examen de dépistage en dermatologie coûtera désormais 60 €, soit une majoration de 4 €. La consultation de référence chez un neurologue passera pour sa part de 50 à 52 €, une hausse des plus modérées.

Initialement prévue pour le 1ᵉʳ juillet 2025, cette hausse des tarifs des consultations avait en fait été repoussée de six mois, du fait la situation financière tendue de l’Assurance maladie. Mais ce sont finalement 340 millions d’euros qui auront été débloqués afin de financer ces revalorisations pour 2026. Ces augmentations tarifaires concerneront uniquement les spécialistes en secteur 1 ou 2 avec option pratique tarifaire maîtrisée (Optam), c’est-à-dire les praticiens ne facturant pas ou modérant leurs dépassements d’honoraires.

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