Climat : la crainte est internationale…

Rédigé par Elwina, le 10 Jul 2008, à 11 h 24 min

Quels sont les impacts du changement climatique ?

Certaines répercussions du changement climatique sont déjà manifestes. Elles se traduisent notamment par les hausses de température à échelle régionale, le retrait des glaciers, le gel tardif et la dislocation précoce de la glace sur les rivières et les lacs, la progression en altitude ou le déplacement vers les pôles de l’habitat de certaines espèces animales et végétales, la régression de certaines populations végétales et animales, la précocité de la floraison des arbres, de l’apparition des insectes et de la ponte des oiseaux…

Sur le long terme,  Les systèmes naturels peuvent être particulièrementvulnérables au changement du climat du fait de leur capacité d’adaptation limitée. Même si le changement climatique peut être favorable à certaines espèces, il accentuera les risques d’extinction auxquels sont déjà exposées certaines espèces plus fragiles.

Les systèmes humains sensibles à l’évolution climatique sont essentiellement les ressources en eau, l’agriculture et la foresterie, les zones côtières et les systèmes marins, l’énergie, l’industrie , l’habitat et la santé. La vulnérabilité dépend du lieu géographique, le moment considéré et les conditions sociales, économiques mais aussi environnementales.

Certains phénomènes comme les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, les avalanches, et les tempêtes de vent devraient s’accentuer en fréquence et/ou en intensité, tandis que d’autres phénomènes tels que les vagues de froid, devraient se décliner.

innondations

Notons que bon nombre de communautés et de régions qui sont sensibles à ces changements subissent également des tensions dues notamment à la croissance démographique, à la pauvreté et à l’épuisement des ressources.

Les politiques qui visent à faciliter la gestion des dangers environnementaux et à améliorer les conditions de vie peuvent ainsi contribuer à faire progresser le développement durable et l’équité et à diminuer la vulnérabilité au climat et à d’autres contraintes.

Les risques climatiques prennent de plus en plus d’ampleur dans les programmes de développement mis en place au plan national et international, ce qui peut favoriser le progrès du développement durable tout en diminuant la vulnérabilité au changement climatique. Toutefois, avec une augmentation prévue de la température moyenne comprise entre +1,4 et +5,8 °C d’ici 2100, et sans une réelle implication de chacun des citoyens dans ses activités quotidiennes, la route sera très longue…

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2 commentaires Donnez votre avis
  1. je veux savoir s’il vous plait est ce que l’aridité englobe les regions séches et les régions polaires glaciées ou non ???

    • Une hausse globale de températures annonce un recul des climats polaires vers les plus hautes latitude; la répartition des climats telle qu’on la connait actuellement risque de changer. L’évapotranspiration va elle aussi augmenter de manière générale avec la température. L’eau provisoirement stockée dans l’atmosphère doit bien retomber quelque part( voir cellule de Halley : http: //fr.wikipedia.org/wiki/Circulation_atmosph%C3%A9rique); cela signifie que la répartition des précipitations/la fréquence d’évènements pluvieux/l’intensité des pluies vont également changer. En gros il va y avoir du changement, mais une hausse globale de température ne veut pas dire que l’aridité va gagner toute la planète. De plus il est impossible de dire exactement comment cette hausse de température va se traduire localement, tout ce qu’on dira ça sera extrapolé d’une « tendance générale ».

      Attention aux idées reçues. La prise de conscience des citoyens n’a actuellement permis que de créer un marché « vert ». Prenons l’exemple de la voiture : acheter une voiture électrique n’a jamais été écologique, ce n’est qu’un coup de marketing: une analyse du cycle de vie d’une voiture électrique depuis sa fabrication à sa fin de vie donne des résultats très discutables si on les compare à une voiture disposant d’un moteur à explosion classique. La fabrication de la pile, et sa mise en décharge libèrent quantité de substances dangereuses dans l’environnement. De plus, réconcilier les consommateurs avec leur conscience les fait acheter plus, rouler plus, augmentant encore davantage la production et les émissions susceptibles d’intéragir avec l’environnement… C’est ce qu’on appelle un effet rebond. L’analogie peut être faite avec les ampoules électriques. Une ampoule basse consommation nécessite quantité de composants électroniques, la fabrication est très demandeuse en énergie. De plus, une consommation moindre en énergie lors de la phase d’utilisation signifie, une économie d’argent que le consommateur injectera dans des voyages en avions, ou dans l’achat d’autres ampoules pour éclairer davantage…

      En gros la prise de conscience actuelle n’aurra aucun effet, et risque même d’empirer la situation, si elle ne franchi pas un certain cap. Ce n’est pas en achetant « vert » qu’on est écolo; « êtes vous sûr qu’une Prius est plus écolo qu’un 4×4??. La solution c’est de rouler moins! une réelle avancée ne sera permise qu’à partir du moment où chacun se posera la question de son impact sur l’environnement, de façon sérieuse et non motivée. Attention à la mode et la publicité mensongère. N’oubliez pas que les chiffres présentés ici font le bonheur de la plupart des industriels.

      Pour finir, si les citoyens doivent réagir, c’est avant tout en faisant pression auprès des décideurs politiques qu’un changement notable peut avoir lieu.

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