Vers une assiette plus responsable : êtes-vous prêts à changer vos habitudes alimentaires ?
Les Français sont-ils prêts à changer leurs habitudes alimentaires au quotidien ? Un sondage réalisé à l’occasion du Salon de l’Agriculture fait le point sur le contenu de nos assiettes.

Ce que nous mettons dans notre assiette influence directement notre modèle agricole. Si nos préférences évoluent, l’agriculture suit le mouvement. Une récente étude d’opinion réalisée pour un média national révèle que les Français commencent à remettre en question certains réflexes alimentaires pour mieux prendre en compte les enjeux environnementaux.
Ne pas manger de viande tous les jours
Parmi les enseignements majeurs de ce sondage, on découvre que 68 % des personnes interrogées déclarent ne pas consommer de viande tous les jours, et 37 % limitent également les produits laitiers. Des chiffres qui confirment l’essor du flexitarisme, cette tendance à réduire sa consommation de produits d’origine animale sans les exclure totalement. Pour autant, les végétariens restent très minoritaires, représentant seulement 4 % des sondés.
La prise de conscience environnementale semble néanmoins bien ancrée : 83 % des répondants se disent disposés à modifier leur alimentation pour limiter leur impact sur la planète. Un tiers d’entre eux se déclarent même « tout à fait prêts » à faire cet effort, tandis que seuls 2 % rejettent toute idée de changement.

Moins de viande, moins de réchauffement climatique ©Valmedia
Manger moins de viande, et manger bio
Parmi les leviers identifiés, réduire sa consommation de viande arrive en tête, avec 60 % des sondés qui y sont favorables. Plus de la moitié seraient même prêts à manger moins de viande pour privilégier des produits bio.
Le sondage met également en évidence un écart notable entre les sexes : 67 % des femmes seraient prêtes à réduire leur consommation de viande, contre 52 % des hommes. Quant aux alternatives encore peu répandues, comme la viande cultivée en laboratoire ou les insectes comestibles, elles séduisent peu : seulement 10 % des Français envisageraient la première option, et 19 % la seconde.
Une chose est sûre : nos choix alimentaires deviennent peu à peu des actes de responsabilité.
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