Pourtant réputés excellents pour notre organisme, certains aliments sains peuvent être dangereux s’ils sont consommés en trop grande quantité. Découvrez lesquels.
Saviez-vous que certains aliments reconnus comme « sains » étaient eux aussi à consommer avec modération ? C’est le cas notamment de la noix du Brésil, des épinards ou encore du riz brun. On vous en dit plus ?
6 aliments sains à consommer avec modération
Parce qu’ils contiennent des métaux lourds ou tout simplement des composés naturels néfastes pour notre organisme en trop grande quantité, certains aliments doivent être consommés de manière raisonnable.
La noix du Brésil : bienfaits et dangers
Source de protéines, de fibres et d’acides gras essentiels, les noix du Brésil sont excellentes pour notre santé. Particulièrement riche en sélénium, la noix du Brésil permet notamment de lutter contre les radicaux libres et le vieillissement cellulaire.
Noix du Brésil © Amarita
Le sélénium est donc excellent pour détoxifier notre organisme, à condition de ne pas en abuser. En effet, en trop grande quantité, c’est-à-dire au-delà d’une poignée de noix du Brésil ingurgitées (environ 8 noix) par jour, on atteint la dose maximale de sélénium tolérable. Un excès de sélénium peut entraîner des nausées, des diarrhées, mais aussi une grande fatigue, une perte des cheveux ou des ongles.
De plus, les noix du Brésil moisissent très vite : la moisissure qui les recouvre est très toxique pour le foie. Il est donc vivement recommandé de les acheter en petites quantités et de les consommer avec modération.
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Les épinards
Si les épinards comportent de nombreux bienfaits pour notre santé, ils ne doivent pas être mangés en trop grande quantité – spécifiquement quand ils sont cuits – car ils contiennent des oxalates, un composé naturel que l’on retrouve également dans la betterave rouge et dans la blette.
Un alibi pour celles et ceux qui n’aiment pas les épinards ! © Brent Hofacker
Les oxalates ne sont pas mauvais pour les personnes qui les assimilent bien : cependant, certains reins ont du mal à les filtrer, ce qui peut entraîner des calculs rénaux. Prudence donc si vous y êtes sensible.
Le thon en conserve
La plupart des boîtes de thon que l’on retrouve sur le marché contiennent des métaux lourds en quantité variable selon les différentes marques : arsenic, cadmium, mercure.
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Du thon en boîte © artemisphoto
À trop haute dose, ces métaux lourds sont cancérigènes et toxiques pour le système nerveux central. Il est donc vivement recommandé de ne pas trop consommer ce type de produits : une fois par mois, pas plus.
En 2016, 60 millions de consommateurs avait déjà tiré la sonnette d’alarme en publiant les analyses de composition de 15 boîtes de thon(1).
La viande rouge
Pendant de longues années, la viande rouge était l’aliment par excellence qu’il fallait manger pour être en bonne santé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Un aliment sain à petite dose © Evgeny Karandaev
En effet, de nombreuses études ont déjà montré que les personnes qui mangeaient trop de viande rouge étaient plus exposées aux risques de cancers et aux problèmes cardiaques. À l’origine de ce risque cardiaque ? La graisse saturée contenue dans la viande rouge, mais aussi le sodium présent dans les viandes transformées.
De plus, consommer trop de viande rouge peut entraîner une surcharge en fer, néfaste à notre organisme.
Le riz brun
Nous sommes de plus en plus nombreux à préférer le riz brun au riz blanc pour son profil nutritionnel bien meilleur. Cependant, il présente un inconvénient de taille : tout comme le thon en boîte, il regorge d’arsenic.
Du riz brun © Aryut Tantisoontornchai
Même s’il est vrai que la plupart des riz sont concernés, le riz brun l’est davantage, car son grain est intact, contrairement au riz blanc où les couches enlevées sont les endroits où se trouve le plus d’arsenic. Les spécialistes recommandent de ne pas consommer plus de deux portions de riz brun par semaine et de privilégier le riz basmati brun de Californie, d’Inde ou du Pakistan, car ils contiennent environ un tiers d’arsenic en moins que le riz brun provenant d’autres régions.
Les algues
Cela fait quelques années déjà que les algues s’invitent de plus en plus dans nos assiettes. Selon la manière dont elle sont consommées, c’est-à-dire fraîches, séchées ou sous forme de compléments alimentaires, les algues comestibles contiennent des teneurs en iode variables qui peuvent être parfois trop élevées.
Une salade d’algue à consommer avec modération © Kongsak
Or, l’excès d’iode peut être néfaste chez les personnes présentant des problèmes de thyroïde. Pour cette raison, l’ANSES recommande aux personnes à risques, notamment celles présentant un dysfonctionnement thyroïdien, une maladie cardiaque, une insuffisance rénale ou encore les femmes enceintes ou allaitantes (hors avis médical) de ne pas consommer d’algues.
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