10 ans après ‘Une vérité qui dérange’ : quelles prévisions d’Al Gore sont vérifiées ?

Alors que Nicolas Sarkozy a rejoint le camp des climatosceptiques, la température continue de grimper à la surface du globe et les catastrophes climatiques s’enchainent. Un constat alarmant déjà dressé en 2006 par l’ancien vice-président américain dans le documentaire ‘Une vérité qui dérange’.

Rédigé par Victoria Rouxel, le 2 Oct 2016, à 13 h 30 min
10 ans après ‘Une vérité qui dérange’ : quelles prévisions d’Al Gore sont vérifiées ?
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Constaté : des catastrophes naturelles en cascade, Al Gore avait vu juste

‏Qui dit réchauffement climatique, dit dérèglement de la nature et multiplication des catastrophes naturelles  : ouragans, tornades, inondations, sécheresses… Dans Une vérité qui dérange, Al Gore considérait 2004 comme une année record avec 1.717 tornades observées aux États-Unis, 10 typhons enregistrés au Japon, et le premier typhon formé dans l’Atlantique sud au large des côtes brésiliennes. « Et puis, en 2005, il y a eu Katrina… », s’était souvenu Al Gore, la plus grande catastrophe naturelle ayant jamais touché le continent nord-américain. « C’était nouveau pour les États-Unis ».

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Après une tornade aux États-Unis

‏Depuis, le pays a notamment été frappé par l’ouragan Sandy qui s’est abattu en octobre 2012 sur la ville de New-York, plongeant 17 % de la ville sous les eaux. Malgré des pertes matérielles considérables estimées entre 30 et 50 milliards de dollars, le nombre de victimes à déplorer (43) est bien en deçà des 1.800 personnes décédées, pendant et suite, à l’ouragan Katrina. Toutes ces manifestations naturelles ont fini par sortir les Américains de leur « immunité climatique », et à pousser leurs représentants à s’engager pour le futur.

Une bonne nouvelle : la prise de conscience des dirigeants

‏En 2006, Al Gore déplorait l’absence des États-Unis au rang des nations ayant ratifié le protocole de Kyoto sur les émissions de CO2. La faute au gouvernement de Georges W. Bush qui avait refusé de présenter à nouveau le traité (déjà soumis à ratification en 1997), craignant que la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne freine l’économie. Les États-Unis étaient alors le plus grand émetteur de gaz à effet de serre (30 % des émissions mondiales) avant d’être finalement dépassés par la Chine cette même année. Au cours des dix dernières années, les émissions annuelles ont augmenté de 120 %.

‏Les deux pays se sont donc engagés dès novembre 2014 à :

  • Réduire leurs émissions de gaz carbonique de 26 à 28 % d’ici à 2025 par rapport à 2005, pour les États-Unis.
  • Atteindre le pic d’émissions de CO2 d’ici à 2030, avant d’amorcer une baisse après cette échéance, du côté de la Chine.

‏Suite à la signature de la COP21, les deux « géants carboniques » ont ratifié ensemble l’accord de Paris début septembre. Une avancée majeure de la part de ces deux nations qui représentent à elles seules 42 % des émissions mondiales. Un événement historique, à l’image de la signature du protocole de Montréal qui a permis la suppression des CFC (chlorofluorocarbures) responsables du trou dans la couche d’ozone.

Al Gore, une vérité qui dérange, planète terre

« Sommes-nous capable de nous dépasser, et de dépasser l’histoire ?, demandait Al Gore en 2006. Nous avons cette capacité (…) Nous avons déjà surmonté une crise écologique majeure : le trou dans la couche d’ozone » qui a commencé à se résorber. « Certains disaient que c’était un problème impossible à résoudre parce que c’est un défi planétaire qui nécessite la coopération de toutes les nations du monde. Mais nous avons relevé le défi ».

Illustration bannière : Al Gore – © Erik Charlton (CC BY 2.0) / via Flickr
Références :
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6 commentaires Donnez votre avis
  1. Je n’ai toujours pas vu la ville de New York inondée comme l’avait prédit Al Gore…

  2. Vous faite tout autant pitié à lire que la propagande qu’est la pseudo-science économico-politique alarmiste réchauffiste que vous défendez! lol

    • pseudo-science-économico-politique : sigh ! Quand on y connait rien, on invente des mots a rallonge ça fait sérieux.
      Et ça existe encore es gens qui disent lol ?

  3. Bonjour,

    Pour être complet sur le sujet, Al Gore a été condamné le 20 janvier 2007 par la High Court de Londres pour son film « Une vérité qui dérange ». La court à reconnu que le film comporte 11 erreurs flagrantes.

    Parlant d’intérêts privés, il me semble également nécessaire de préciser qu’Al gore détient des fortes participations financières dans une holding active dans le marché du carbone et fait des milliards de bénéfice sur la vente de droits de polluer.

    Et enfin que le procureur de Chicago a reconnu Al Gore responsable d’utiliser les médias pour colporter de fausses informations pour manipuler les cours du carbone afin de gonfler les bénéfices de sa holding.

    Pour répondre à la question posé dans le titre de l’article, il avait prévu la disparition de la calotte glacière de l’Antarctique avant 2013, je vous laisse évaluer la véracité de cette prédiction.

    Qui sont les marchands de doute?

    • a A aucun moment il ne prédit la fonte des glaces de l’antarctique pour 2013, ou toute autre date, c’est une fausse information que vous inventez…

  4. Et si on arrêtait de donner la parole à des gens qui n’y connaissent rien, si ce n’est pour démollir toujours davantage cette planète, pour des but inavouables et inavoués, les choses seraient moins compliquées!!!
    Mais en fait on donne la parole à ceux qui devraient commencer par se taire!!!

Moi aussi je donne mon avis