Environnement : sept avancées majeures qui ont marqué l’année 2025

Si la crise climatique reste d’actualité, en 2025 plusieurs avancées majeures pour l’environnement ont été actées.

Rédigé par , le 29 Dec 2025, à 11 h 10 min
Environnement : sept avancées majeures qui ont marqué l’année 2025
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En 2025, la question environnementale s’est imposée dans l’agenda politique mondial sous l’effet conjugué des crises climatiques et des pressions citoyennes. Si les défis restent considérables, plusieurs événements survenus cette année-là témoignent de progrès tangibles. Accords internationaux, décisions publiques et résultats scientifiques permettent d’identifier sept avancées majeures pour l’environnement, documentées par des médias nationaux et internationaux.

2025 : naissance d’un cadre juridique pour protéger la haute mer

La ratification du traité international sur la haute mer constitue l’un des tournants majeurs de 2025. Après plus de quinze ans de négociations, le seuil de soixante ratifications a été atteint, ouvrant la voie à une entrée en vigueur en 2026. Selon Positive News, ce traité permet pour la première fois de créer des aires marines protégées dans les eaux internationales, qui couvrent près de 50 % de la surface de la planète.

Ainsi, ce cadre juridique répond à un vide longtemps dénoncé par les scientifiques. Jusqu’en 2025, la pêche industrielle, l’exploration minière et la bioprospection génétique pouvaient s’y développer sans réelle contrainte. Désormais, les États disposent d’outils pour limiter ces activités et préserver des écosystèmes marins essentiels à la régulation climatique, comme l’explique Futura Sciences. Cette avancée permet de rendre crédible l’objectif international de protéger 30 % des océans d’ici 2030. Sans protection de la haute mer, cet engagement restait largement symbolique, rappellent plusieurs ONG citées par Vert.eco en décembre 2025.

Énergies renouvelables : la transition énergétique franchit un seuil historique

Autre évolution structurante, 2025 marque la première année où les énergies renouvelables ont produit plus d’électricité que le charbon à l’échelle mondiale. Cette bascule repose sur une accélération spectaculaire du solaire et de l’éolien, notamment en Asie et en Europe. Selon EcoMatcher, la Chine a installé à elle seule plus de 90 gigawatts de capacité solaire sur les cinq premiers mois de l’année, un record mondial. En parallèle, l’Union européenne a dépassé les 50 % d’électricité d’origine renouvelable sur plusieurs trimestres consécutifs, selon des données reprises par Euronews Green.

Cette progression traduit aussi un changement économique profond. Le coût moyen du kilowattheure solaire est désormais inférieur à celui des centrales à charbon existantes dans de nombreuses régions. Ainsi, la transition énergétique devient un choix rationnel autant qu’écologique, soulignent plusieurs analystes cités par Positive News.

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Des résultats mesurables pour la biodiversité

En 2025, plusieurs indicateurs montrent que des politiques de conservation de long terme commencent à produire des effets mesurables. Des espèces emblématiques, longtemps en déclin, voient leurs populations se stabiliser ou progresser. EcoMatcher rapporte par exemple une augmentation de près de 30 % des populations de jaguars au Mexique depuis 2010. De même, Futura Sciences souligne que certaines populations de tortues marines ont été retirées de la catégorie « en danger » dans plusieurs régions, après des décennies de protection des plages de ponte et de réduction des captures accidentelles.

L’année 2025 a également été marquée par une accélération de la création d’aires protégées, terrestres comme marines. Selon Vert.eco, plusieurs États ont annoncé l’extension de parcs nationaux et de réserves naturelles, représentant plusieurs millions d’hectares supplémentaires sous protection. Lors de la Conférence des Nations unies sur l’océan, organisée à Nice en juin 2025, de nouveaux engagements ont été pris pour renforcer la protection des zones côtières et des récifs coralliens. Euronews rapporte que plusieurs pays ont conditionné ces annonces à des financements pérennes, afin d’éviter des protections purement symboliques.

Contrairement aux années précédentes, 2025 marque un basculement vers des politiques actives de restauration des écosystèmes. Zones humides, forêts dégradées et écosystèmes marins font désormais l’objet de programmes de restauration à grande échelle. Euronews Green met notamment en avant des projets de restauration de forêts de kelp au Portugal, capables de capter d’importantes quantités de carbone. La restauration n’est plus seulement perçue comme un outil de biodiversité, mais aussi comme un levier climatique. Ces projets combinent atténuation du changement climatique, adaptation et protection du vivant, ce qui renforce leur intérêt stratégique pour les États.

Le droit international renforce la responsabilité environnementale

Enfin, 2025 a vu émerger des avancées juridiques majeures. Une opinion consultative rendue par la Cour internationale de Justice a rappelé que les États ont l’obligation de prévenir des dommages environnementaux graves, y compris en matière climatique. The Guardian souligne que cette décision renforce la base juridique des actions en justice climatique.

Ainsi, le droit devient progressivement un outil central pour contraindre les gouvernements à respecter leurs engagements environnementaux. Cette évolution ouvre la voie à de nouveaux contentieux, portés par des États vulnérables, des collectivités ou des organisations de la société civile.

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