J’investis dans un troupeau de vaches

Rédigé par Consoglobe, le 16 Aug 2013, à 10 h 29 min
J’investis dans un troupeau de vaches
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Voici un écogeste financier qui peut rapporter de l’argent et soutenir l’agriculture française. Un investissement écolo qui sort des sentiers battus, et qui peut vraiment rapporter : le troupeau de vaches.

Cheptel – Le saviez-vous ?

Les vaches ont beau dégager du méthane et la consommation de viande ne pas être politiquement correcte, la vache est un investissement très prisé. La société Elevage et Patrimoine propose de placer vos économies dans de belles vaches laitières, à raison de 1250 € par vache.

Vaches laitières

L’idée est plutôt séduisante dans une perspective de long terme et son risque relativement limité. En effet, à long terme le déficit de production de matières agricoles et alimentaires va s’accentuer au fur et à mesure que le boom démographique va faire sentir ses effets.

Selon un des scénarios de prospective élaboré par le GIEC, l’humanité devrait atteindre, en 2050, une consommation moyenne de 500 g de viande et de 1 litre de lait par semaine et par personne. (voir Viande, agriculture : les livres qui accusent)

Or celle-ci est actuellement de 730 g et 1,5 litre rapportée à l’ensemble de la population de la planète. En 2050, il y aura +34 % de bouches à nourrir par rapport à 2009.

Planetoscope  : la production de lait en France en direct

 

La résolution

j'agisLe troupeau dans lequel vous investissez est confié à des éleveurs professionnels. Le coût moyen d’une vache est de 1300 €.
En France, la production laitière mobilise 103 000 exploitations et sa transformation industrielle 58 109 personnes. (en 2010)

Les produits à connaître

On recommande ce placement pour le moyen terme et pas pour votre trésorerie ; en effet la vache est peu « liquide ».

Si vous avez besoin de revendre vos vaches en urgence, à la boucherie donc, vous n’en retireriez actuellement que 850 € par bête.

Vous pouvez choisir d’investir dans une association comme l’AFIC, Association française d’investissement en cheptel : vous achetez une vache (ou plusieurs) qui est confiée et exploiter à un éleveur. Chaque année vous devrez décider si vous souhaitez toucher les revenus issus de votre investissement ou tout réinvestir en capitalisant, c’est à dire faire grandir votre troupeau.

Investir dans une vache : quel avantage fiscal ?

Il faut déclarer tous les ans les revenus de l’investissement dans un troupeau de vaches comme des  « bénéfices agricoles imposés au régime réel normal ». Cela signifie que vous pouvez amortir le prix d’achat des vaches afin de créer un déficit, ce qui est positif pour le montant net de vos impôts.

Vous pouvez déduire le déficit  avec la règle suivante :

  • soit sur les autres revenus nets de votre foyer (salaires, bénéfices commerciaux..), à condition que le total de ces autres sources de revenus soit inférieur ou égal à 106 225 € .
  • soit sur les bénéfices agricoles des six années suivantes quelle que soit l’évolution future des revenus nets de votre foyer, quand le total des autres sources de revenus dépasse 106 225 €

Combien rapporte une vache ?

La rentabilité garantie est de 5 % que vous pouvez concrétiser sous forme de revenus annuels représentant 5 % du prix de marché d’une vache laitière (62,50 €).

Le simulateur de l’Apic, lui, fait l’hypothèse d’un rendement annuel d’un troupeau ou d’une vache, de 4.2 % (un taux qui peut varier de + ou – 1 %).

Si vous capitaliser, cela correspond à acheter pendant 10 ans et tous les ans 2 vaches : à la fin de la période vous êtes propriétaire de 24 vaches, soit 4 vaches « gratuites ».

Si vous achetez 20 vaches dès la première année, vous aurez 28 têtes de bétail au bout de 10 ans : soit 8 vaches « gratuites ».

Autre exemple : si vous achetez 6 vaches par an pendant 8 ans, au prix de 1 167 € la vache. Au bout de 8 ans, vous possédez un 55 têtes de bétail. La revente de ce cheptel rapporterait alors 64 185 €.

 

l’AFIC, Association française d’investissement en cheptel est le seul organisme de ce type en France à date. L’AFIC, basée à Meyzieu (Rhône,  gère 30 000 vaches sur 770 fermes pour le compte de 1200 investisseurs.

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21 commentaires Donnez votre avis
  1. Je pense qu’il y a plusieurs autres facons d’investir son investir son argent et avec moins de risques. Mettre en jeu 1250 Euros pour bénéfier 62,50E à la fin de l’année, c’est moins que ne pas investir si on considère la part des risque.

  2. Intéressé par le sujet, j’allais me lancer dans cet investissement avant de penser au type d’élevage qu’ils font… Aucune réponse, donc pour moi, c’est la confirmation que c’est de l’élevage conventionnel, peut être même type ferme usine ! A ne surtout pas faire.

  3. Financer une entreprise qui viole des vaches, retire des bébés à leur mère et envoie le tout se faire assassiner brutalement pour satisfaire nos goûts égoïstes ? Euh… merci, mais non merci…

    • Entièrement d’accord, surtout quand on est végétarien. Je n’investirai jamais au grand jamais dans ce genre de trafic.

  4. Je pense qu’il faut tout d’abord d’arrêter de donner des énormes subventions aux agriculteurs . Tout aux moins aux céréaliers , qui ne savent plus ou mettre leurs argents que l’état ( nous pauvre contribuable ) leurs donne .
    Pour 100 hectares l’état leurs donne 100 000 €uro de subvention sans compté la récolte qu’ils ont eu .
    En plus ils ne créer pas d’emploi , il arrache toutes les bornes des champs avec le tracteur , il font des drainages abusifs , épuisent les nappes phréatiques et les pollues avec des traitements de plus en plus dangereux .
    Des grandes multinationales travaillent avec ses agriculteurs peu respectueux de l’environnement , produits des semences transgénique comme le colza , le colza ne produit plus de miel car il a été modifié par ses multinationales pour évité d’avoir d’ennuis avec les apiculteurs et de ne plus traité les colzas pendant la floraison car sa tué des cheptels entier d’abeilles .
    Nous jouons aux apprenti sorcier avec la nature et avec la santé des humains .
    Et tout cela pour continuer a polluer se que nous voulons produire .

    Je pense qu’ils faut revenir en arrière avoir des fermes de 100 à 120 hectares
    que nos champs redeviennent des terres ou pourrait apercevoir toutes sortes de cultures , des prairies pour les bêtes , des vergers , toutes sortes d’élevages s’est tout a fait possible .
    Si les agriculteurs manifeste et bien je vous dire que d’autres personnes sont prêt à prendre leurs places et à refuser les subventions donner par l’état , et à produire que du bon et à créer de l’emploi .

    Avec cette politique faites avec des personnes qui n’ont jamais mis les mains dans la terre , ont n’ai pas prêt à faire un bouleversement de notre agriculture à créer de l’emploi .
    Produire mieux , produire bon , respecter la nature , créer de l’emplois , tout cela est tout a fait possible .

    • Vous ne savez pas de quoi vous parlez.Les subvention ont été mise en place pour compenser le manque à gagner.Si il fallait compter que sur le prix de vente des céréales il n’y aurait plus d’exploitant agricole en France aujourd’hui.Au niveau des produits phytosanitaire on est de plus en plus fliqué pour en réduire la consommation et faire attention au petites abeilles.Le contexte actuel ne pousse pas à réduire la taille des exploitation.On est rentré dans un engrenage ou les exploitations seront de plus en plus grosse qu’on le veuille ou non.Donc arrêté de parler de choses qui vous dépasse.

    • Vous dites absolument n’importe quoi , l’agriculture à changer depuis des années , les subventions sont aujourd’hui la seule solution pour que les agriculteurs puissent avoir un revenu « correcte » , l’agriculture à un coup les soins des animaux o. Un coup . En agriculture on dépense plus d’argent que ce que l’on gagne . Les céréalier touche certes des subventions un peu plus importante mais pour info ils sont tributaire du temps il suffit d’un grand froid ou d’un orage pour que toutes leurs cultures soient foutues , quand aux produit phyto , c’est réglementé on épand pas comme on veut ou on veut tout est calculé …
      Et trouver le moi le fou qui s’engage dans lagriculture sans vouloir toucher aucune subvention , il risque d’avoir des soucis avec son banquier après quelques saisons..

      Allez voir comment ça se passe de l’intérieur avant de parler ! Les consommateurs ne sont au courant de rien quand au conditions alors ne parlez pas si vous ne savez pas !

    • Oui oui les gentils nagriculteurs très très respectueux de l’environnement on la connaît. Allez cordialement vous faie glyphosater, vous êtes les prostituées des lobbies agrochimiques, ce qui fait de vous des ennemis de l’humanité par association.

  5. Peut-on en faire bénéficier ses petits-enfants mineurs pour qu’ils aient trois sous au moment de payer leurs études? Et mettre cette formule en leur nom propre?

  6. quelle est la protection en cas de maladie de la vache ou en cas de mortalité.Une épidemie peut detruire un cheptel dans ce cas on perd tout

    • J’avais déjà posé la question : en cas de maladie ???
      Je n’ai jamais eu de réponse !

  7. masson route de lorcivaud 23320 saint vaury

    je veux une doccumentation

  8. Effectivement, augmenter encore la production bovine parait pour le moins
    surprenant et contradictoire avec les GES en effet les bovins rejettent du CH4
    et du NO2. De plus, peu d’éleveurs laitiers sont en bio ( 3 % des producteurs).
    Investir chez des non-bios , je ne vois rien d’écolos. Pour les éleveurs bio
    je pense que globalement, nous n’avons pas besoin d’investisseurs qui s’engraissent sur notre dos ( nous avons des vaches à lait, nous ne sommes pas des vaches à lait ) et nous ne sommes généralement pas à la fnsea.

    Produire pour consommer local OUI
    Produire plus pour exporter aux 4 coins de la planète NON ( anti-écologique)
    Ce que nous produisons ( lait, viande) perissables donc doivent être consommer localement.

  9. Allez plutôt voir la vie d’un éleveur de bovins avant d’investir,il vous donnera tous les « détails » des risques de perte de capital; dans l’article il n’est mentionné nulle part qu’une vache peut aussi être malade et mourir,donc perte sèche sans indemnité

  10. Et une campagne d’investissement dans la contraception humaine !

  11. Très contradictoire avec d’autres articles sur le thème de la viande dans lesquels on nous suggère de moins en manger !
    Je trouve que ConsoGlobe a parfois une ligne éditoriale un peu brouillon, pour ne pas dire peu crédible.

  12. est ce vraiment écologique ?, il me semble que nous devons diminuer notre consommation de viande je trouve cela contradictoire

  13. Bonjour
    Avec les frais de l’organisme de gestion de votre patrimoine vache le prélèvement est globalement de 10%. Ca veut dire que le revenu de l’éleveur qui fait le boulot est réduit à la portion congrue, d’autant plus qu’il prend en charge l’investissement en bâtiments et machines et les frais de pathologie / prévention. Bref on ramène l’éleveur laitier au statut du producteur de poulets Doux ou autres, qui ne sont que des sous-traitants déguisés sans aucune sécurité. C’est à chacun de savoir par quel moyen il veut faire de l’argent, avec son boulot ou autre chose. Je sais bien que si ce n’est pas un particulier qui spécule c’est les banques ..est-ce une raison pour leur emboîter les pas ?
    Allez donc voir Terre de liens, consacré à faciliter l’installation des paysans
    terredeliens.org/spip.php?page=accueil

    • Le problème du projet que vous mettez en lien, c’est que celui qui apporte l’argent ne gagne rien (et l’agriculteur tout). Le rendement du projet que vous donnez est de moins de 1%/an, c’est à dire qu’avec l’inflation, vous perdez de l’argent tous les ans.

      Pour que ça marche, il faut un juste milieu: que l’épargnant gagne des sous et que l’agriculteur puisse vivre.

      Je ne connais pas le modèle économique présenté ici en détail, mais la boite existe depuis trente ans: il doit donc y avoir des agriculteurs qui y trouvent leur compte.

  14. Quelle adresse/site pour le faire ???

    Merci

    • Bonjour à tous,

      je donne en location un troupeau de 42000KG (Cheptel de fer), le fermier paye 6% du Kg de viande au tarif des experts agricole, donc chaque année ça varie de + ou en -, cette année et l’année dernière c’était 2€ le Kg, en 2013 c’était 2,43€ le Kg.
      J’aimerais connaître si c’est bien ou mal ?

      Merci à vous et bonne journée pour ceux qui me répondent.
      De Lavida.

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