L’économie bleue pour voir la vie en vert

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 9 Dec 2013, à 19 h 10 min
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Devenir aussi créatif que la Nature

fleche-suitePour Pauli le maître mot est la créativité. Il suffit d’ouvrir les yeux et surtout observer ce que fait déjà la Nature. Car en effet, les écosystèmes sont la clé et il nous suffirait d’imiter leur comportement pour instaurer une économie durable et profitable à tout le monde.

Les principes de base de l’économie bleue

G. Pauli établit de cette manière quelques principes de base sur lesquels repose l’économie bleue. Parmi eux :
Compost

  • Dans la nature, le gaspillage n’existe pas. Tout est transformé en nutriment, en matière ou en énergie afin d’être réutilisé.
  • La Nature a évolué et est passée de quelques espèces à une biodiversité extrêmement riche. C’est bien la diversité qui peut apporter de la richesse et pas la standardisation telle que le propose le modèle industriel actuel.
  • La Nature change et s’adapte constamment ce qui représente des opportunités pour innover à chaque instant.
  • La Nature n’utilise que ce qui est disponible localement. C’est un modèle : une économie durable ne peut fonctionner qu’en respectant les ressources locales mais aussi les cultures et les traditions. La Nature satisfait en premier lieu les besoins de base pour ensuite évoluer vers la suffisance puis l’abondance. Notre modèle actuel est illogique puisqu’il se base sur des ressources qui se raréfient pour produire et consommer davantage.
  • Les écosystèmes ne sont jamais linéaires mais circulaires.
  • Tout dans la Nature est biodégradable, c’est juste une question de temps.
  • Dans les écosystèmes, chaque élément est connecté et vie en symbiose avec les autres
  • Dans les écosystèmes, les problèmes finissent toujours par devenir des opportunités.

picto-arbre191514En substance, ce que nous dit Gunter Pauli c’est que notre économie doit se baser sur ce que fait déjà la Nature.

Ainsi, la première des choses serait de répondre aux besoins de base avec ce dont on dispose déjà. Vient ensuite le moment d’innover, en s’inspirant de la Nature (biomimétisme). Ces innovations vont générer des bénéfices multiples comme des emplois et des capitaux.
C’est comme cela que fonctionne l’Economie Bleue : faire plus avec moins.

Mais pour ce faire, il est nécessaire d’aller de l’avant et de rompre avec le passé.

*

suite > Zéro déchet, zéro émission, zéro pollution

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. nous avons besoin de vous dans tout l Afrique

  2. La version française 2011 du livre de Gunter est abominable. J’imagine que la version anglaise ne vaut guère mieux : l’intention est louable, le résultat est un ramassis d’inepties. A chaque page, déglutie au prix d’efforts épuisants, je me demande s’il ne s’agit pas d’un énorme canular. A chaque page, l’auteur nous inflige ce refrain obsédant : la Chimie c’est la mort, la Physique c’est la vie. On imagine Toinette, la servante du malade imaginaire, répétant : « le poumon, vous dis-je, le poumon ». Sauf que Toinette est plus drôle et qu’elle maîtrise probablement mieux la Médecine que Gunter Pauli la Physique. Pendant ce temps, Claude Allègre clame : la Chimie c’est l’avenir puisque la vie c’est de la Chimie.
    Le monde moderne s’est fabriqué des sorcières pour que de vieux curés comme les verts, les bleus et Gunter Pauli puissent courrir après. Et, malheureusement pour eux, les OGM ont plus de chances de nourrir 7 milliards d’individus que les systèmes d’aération des termitières !
    Affligeant, et même,désespérant

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