Vol de chien : que faire immédiatement pour le retrouver et éviter l’irréparable ?

Se faire voler son chien est un choc terrible. Face à ce traumatisme, les premières heures sont capitales pour espérer retrouver son animal. Entre démarches légales, signalement officiel et mobilisation sur le terrain, voici la marche à suivre pour agir efficacement.

Rédigé par , le 26 Dec 2025, à 9 h 55 min
Vol de chien : que faire immédiatement pour le retrouver et éviter l’irréparable ?
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Chaque année, plusieurs centaines de propriétaires sont confrontés à une situation déchirante, le vol de leur chien. Ce type d’événement, de plus en plus fréquent, ne se résume pas à une simple disparition. Il s’agit d’un acte criminel puni par la loi, dont les conséquences affectent à la fois l’animal et son maître. Dès les premières minutes, chaque décision compte pour optimiser les chances de le retrouver.

Porter plainte et signaler immédiatement le vol

Dès qu’un vol est suspecté, il est essentiel de ne pas perdre une minute. Le premier geste à accomplir est juridique : « Le premier réflexe doit être de se rendre à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche afin de porter plainte », rappelle l’I‑CAD. Cette déclaration permet d’officialiser la disparition et de déclencher les premières recherches.

Simultanément, le propriétaire doit avertir l’I‑CAD, organisme en charge du fichier national d’identification des carnivores domestiques. Ce signalement bloque toute tentative de cession frauduleuse du chien et informe les vétérinaires, refuges et autorités consultantes que l’animal est recherché. D’après le portail de l’I‑CAD, cette étape est indispensable pour « empêcher une cession frauduleuse de l’animal et alerter les professionnels ». Elle augmente significativement les chances de le retrouver.

Comprendre les risques : le vol de chien est un délit grave

Le vol d’un chien relève d’une infraction pénale sévèrement punie. Selon l’article 311-1 du Code pénal, il s’agit d’un vol au même titre qu’un bien matériel. Cette infraction est passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000  euros d’amende, comme le rappelle l’I‑CAD sur sa page dédiée.

Ce cadre légal reflète une prise de conscience croissante des pouvoirs publics. En 2024, 564 cas de chiens et chats volés ont été officiellement enregistrés dans le fichier I‑CAD. Ce chiffre souligne l’ampleur d’un phénomène encore sous-estimé. En parallèle, la gendarmerie nationale a comptabilisé 251 infractions spécifiques liées au vol de chiens sur la même période. Ces chiffres témoignent d’une recrudescence préoccupante, motivée par la revente illégale ou la reproduction clandestine.

Mobiliser son réseau et multiplier les alertes locales

Si les démarches officielles sont essentielles, l’action individuelle joue un rôle tout aussi fondamental. Une fois la plainte déposée et le vol signalé, il est crucial d’en parler à son entourage, son voisinage et les structures locales. Les affiches avec photo, numéro de puce et coordonnées doivent être diffusées dans les commerces, cliniques vétérinaires, mairies et refuges alentour.

Les réseaux sociaux sont également un levier puissant pour élargir le champ des recherches. De nombreux groupes dédiés au chien perdu ou volé permettent de relayer des avis de recherche dans toute une région. Dans ce contexte, chaque partage peut faire la différence. En parallèle, contacter les refuges, fourrières et associations locales dans un rayon de plusieurs kilomètres peut permettre d’intercepter un animal récupéré sans que son vol ait encore été identifié. Ces structures consultent régulièrement le fichier I‑CAD, d’où l’importance d’avoir déclaré le vol au préalable.

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Rédactrice dans la finance, l'économie depuis 2010 et l'environnement. Après un Master en Journalisme, Stéphanie écrit pour plusieurs sites dont Economie...

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