Canada : un ours blanc égaré finalement abattu par la police

La police a été contrainte de tuer un ours blanc au Canada, car il se trouvait dans un lieu inhabituel et que la menace d’une attaque sur la population ne pouvait permettre aucun délai afin de trouver une solution pour le sauver.

Rédigé par Paolo Garoscio, le 5 May 2022, à 11 h 26 min
Canada : un ours blanc égaré finalement abattu par la police
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Cette histoire se termine malheureusement mal. Elle concerne une espèce emblématique et montre la nécessité pour l’Homme de protéger la faune et la flore présentes sur Terre. Un ours blanc a dû être abattu à proximité d’une ville canadienne, car il menaçait la population et se trouvait dans un endroit très inhabituel pour cet animal polaire.

Un ours blanc égaré aperçu en Gaspésie

Les médias canadiens ont relayé dès fin avril 2022 l’affaire peu commune : à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine, en Gaspésie, au Québec, un ours blanc a été aperçu par les habitants. Or, cet animal était loin de son habitat naturel et, surtout, très proche des habitations. Une situation inhabituelle que les autorités n’ont pas encore pu expliquer. Mais il y avait une réelle menace pour l’Homme.

Car, comme le souligne Sylvain Marois, commandant du district sud-est à la protection de la faune dans les colonnes du journal canadien La Presse, l’ours blanc n’est autre que « le plus grand prédateur terrestre de l’Amérique du Nord ». Le risque qu’il attaque l’Homme était réel, surtout à cause de son égarement qui aurait pu le rendre agressif.

un ours polaire

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L’abattre était a priori la seule solution

Malgré son statut d’animal en situation vulnérable, la population étant en baisse dans le monde, les autorités canadiennes expliquent ne pas avoir eu d’autre choix que de l’abattre. Si elles ont pensé à l’endormir, Sylvain Marois explique que « ça ne fait pas effet immédiatement ». Le délai entre l’administration de la drogue et son action aurait pu conduire à une attaque, potentiellement mortelle.

Et ce n’était pas le seul problème : le service de contrôle de la faune où a été repéré l’ours blanc ne disposait pas de cage suffisamment grande pour le capturer, l’ours blanc étant deux à trois fois plus gros que l’ours brun, beaucoup plus courant dans la région.

Aucune autre solution n’a pu être trouvée permettant d’agir suffisamment rapidement pour éviter un drame. L’ours blanc a été abattu dimanche 1er mai 2022 par la police canadienne qui lui a tiré dessus depuis un hélicoptère.

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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.

6 commentaires Donnez votre avis
  1. Cela ne pouvait finir que de cette façon au pays de la gâchette. Franchement le motif de la cage insuffisamment grande est un peu léger.

  2. This was a totally pointless killing of a precious animal. I don’t believe there was an iminent threat of attack if it had been tranquilized. They could gave dropped a big net on it if they were worried. The people concerned should be prosecuted for murder.

    C’était un meurtre totalement inutile d’un animal précieux. Je ne crois pas qu’il y avait une menace imminente d’attaque s’il avait été tranquillisé. Ils pourraient laisser tomber un gros filet dessus s’ils étaient inquiets. Les personnes concernées devraient être poursuivies pour meurtre.

    • Rien ne vous empêchait de servir d’appât à cet ours

    • Non seulement il meurt de faim à cause de l’action inadaptée des humains mais en plus il faut l’abattre parce qu’il gène (comme beaucoup d’animaux aux yeux des chasseurs) alors qu’il est sur son territoire occupé par des « prédateurs de terrains » que sont les hommes !!!
      Pilet61: j’ose espérer que votre commentaire est sensé être de l’humour, sinon, pauvre de vous !!!

    • Agnès, non ce n’est pas de l’humour, rien ne vous empêchait de servir de repas à cet ours

  3. Cela rappelle le sort de Bruno chez nos amis « écolos » allemands

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