Trou dans la couche d’ozone : il est désormais plus grand que l’Antarctique

Le trou dans la couche d’ozone, en 2021, est devenu plus grand que le continent Antarctique et évolue comme en 2020 quand il a enregistré une durée record.

Rédigé par Paolo Garoscio, le 20 Sep 2021, à 11 h 35 min
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Inquiétude principale pour le climat à la fin du siècle dernier, le trou dans la couche d’ozone se porte un peu mieux. Mais cette année 2021, il atteint un niveau potentiellement record, comme en 2020, selon le Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS) qui se charge de le surveiller. Néanmoins, il n’y aurait pas encore de quoi paniquer.

Un trou qui se forme à chaque fin de l’été

Surveillé depuis 1979 car inquiétant, le trou dans la couche d’ozone se développe chaque année à la fin du mois d’août pour grossir jusqu’à un point culminant et se résorber par la suite. Selon les chercheurs de Copernicus, toutefois, en cette année 2021, le trou est 75 % plus grand que l’ensemble des trous analysés jusqu’à présent : sa taille dépasse celle de l’Antarctique. Ce n’est donc pas un record absolu, mais 2021 pourrait être malheureusement une année exceptionnelle.

Le trou dans la couche d’ozone de 2021 figure désormais parmi les 25 % les plus importants de nos records depuis 1979 –  © Copernicus

Le projet Copernicus lannonce dans un communiqué de presse où il précise que la taille du trou pourrait « continuer de grossir durant deux ou trois semaines ». La tendance, en termes dévolution du trou dans la couche d’ozone, est similaire à celle de 2020 lorsque le trou est resté en place bien plus longtemps que d’habitude, ne s’étant résorbé qu’à la fin du mois de décembre 2020 contre début décembre en moyenne.

Les halocarbures en cause bannis depuis plus de 30 ans

L’inquiétude concernant le trou dans la couche d’ozone est lié à l’importance de cette dernière pour la planète : située entre 15 et 50 km d’altitude, elle sert à filtrer les rayons ultraviolets et donc permet de réduire le rayonnement solaire sur Terre. Ainsi faisant, la couche d’ozone se révèle être une composante fondamentale de l’auto-régulation de la température de la planète.

En 1987, lors du protocole de Montréal, 24 pays et la Communauté économique européenne (CEE) ont annoncé interdire les chlorofluorocarbones (CFC), des halocarbures reconnus comme étant la principale cause de la destruction de l’ozone stratosphérique. Depuis, la situation s’améliore mais la surveillance reste de mise.

Illustration bannière :Le trou d’ozone de l’Antarctique atteint généralement son apogée entre la mi-septembre et la mi-octobre – © studio23
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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.

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