Une recherche Google, c’est combien de C02 ?

Dès qu’il s’agit de trouver une information, c’est devenu un réflexe : on se connecte à l’internet et on lance une recherche Google ! Pourtant ce geste, répété par des milliards d’utilisateurs a un impact écologique non négligeable.

Rédigé par Consoglobe, le 18 Nov 2016, à 12 h 57 min
Une recherche Google, c’est combien de C02 ?
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Les moteurs de recherche sont devenus incontournables. Selon les Officiels américains, les data centers (centres de données) consomment maintenant 3 % de l’énergie mondiale et devrait être à 6 % en 2020. D’où la question, une requête sur Google, ça dégage combien de C02 ?

L’empreinte carbone de Google

Un chercheur de Harvard, M. Wissner-Gross, a calculé que chaque requête sur le moteur de recherche Google produit 7 g de C02 du fait de l’immense quantité d’énergie consommée par les quelque 500.000 serveurs du moteur de recherche américain.

Ces 7 grammes sont à multiplier par 200 millions de requêtes par jour (au minimum !) tout au long de l’année. Selon lui, cela représente autant d’énergie que la consommation d’un pays comme le Laos.

recherche google, empreinte écologique

Selon les propres calculs de Google, le fait d’effectuer une recherche sur son moteur de recherche émet 0,2 g de C02 tandis qu’il faut consommer 0.0003 kWh d’énergie pour faire une requête soit 1 kilojoule.

Ce qui représente à peu près autant d’énergie que ce qu’un corps humain adulte brûle en 10 min.

Les data centers en cause

Selon Google, l’utilisation moyenne d’un internaute du moteur de recherche Google pendant une année entière dégage autant de C02 que le fait de mettre une machine de linge à laver.

Le gros de cette dépense énergétique provient de l’immense réseau de serveurs et de centres de traitement de données qu’une société comme Google doit utiliser pour avoir la puissance informatique requise.

En ce sens, les grands opérateurs de téléphonie leur ressemblent dans la mesure où se sont aussi des sociétés qui transportent d’immenses quantités d’informations.

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Les data centers © Scanrail1 Shutterstock

Le poids du high tech sur l’environnement

Ces petits calculs sur l’impact d’un sms ou d’une recherche sur internet mettent en lumière le poids toujours croissant de l’industrie informatique en termes d’émission de gaz à effet de serre.

Regardez les chiffres évoluer chaque seconde sur le Planetoscope, c’est très parlant !

La croissance de cette consommation est nette : en 2000, la part mondiale de l’électricité par l’informatique n’était que 0,6 % et de 1 % en 2005, soit environ 150 milliards de kW sur l’année.

La consommation des ces installations à la base du réseau internet ne cesse de croître, au point que Google, par exemple, s’est lancé avec Intel dans la mise au point d’un nouveau standard d’alimentation permettant de réduire ce chiffre.

Émissions de CO2, les consoles aussi

Les ordinateurs ne sont d’ailleurs pas seuls en cause : en 2000, quand Sony a lancé sa PlayStation, elle consommait 45W. En 2005, la PlayStation 3 avait besoin de 380W.

En novembre 2008, le Ministre du développement durable et de l’innovation énergétique britannique a appelé l’industrie informatique a adopter le Code de bonne conduite pour data centre de l’Union européenne, qui exige que des économies d’énergie soient réalisées, notamment grâce à des techniques de refroidissement naturel et à des serveurs plus économes en énergie.

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10 commentaires Donnez votre avis
  1. Je n’ai pas compris … et qqun a relevé la question mais personne répondu clairement : deux nombres contradictoires pour une requête Google. A qqs lignes d’intervalle c’est 0,2g ce CO2 par requête, ou 7 grammes, ce qui fait 35 fois plus. Quel est le bon nombre???
    Une explication suit!
    Si google ne dit pas la vérité, il faut le prouver et ne pas en parler. Mais je pense plutot que ce n’est pas des mêmes fonctions mises en jeu dont on parle…. Encore une bêtise de journaliste pressé???
    Si c’est 0,2g, je m’en fous! 7g, c’est pas pareil!
    Et ce n’est pas en utilisant duckduck go (qui n’est pas vraiment très efficace et je serai aussi plutot un anti-google pourtant)qu’on changera qqchose.
    Pourquoi?
    Pensez qu’une requête Google (ou Duckduck go) , entre le moment ou elle part de votre ordi et qu’elle arrive sur le serveur le plus proche et optimal de google (ou duckduck go) … les données, la question, les réponses, passent par des centaines de routeurs (qui sont des ordis comme les autres) qui ouvrent une partie de la requête coupée en petits morceaux pour son transport et les ré-assemble sur le trajet et à l’arrivée, il y a des morceaux de messages qui passent par Limoges, d’autres par Bordeaux et d’autres par Lyon et tout ça rentre dans l’ordre à l’arrivée. ça s’appelle « les 7 couches ISO du modèle OSI »
    Donc, les 0,2g de co2, ça doit être sur les serveurs de Google, et les 7g tenir compte de tout ce transport, des fichier s inverses dictionnaires qu’accumulent les routeur pour que quand os commencez taper « Jonnhy » la zone de saisie vous propose en le rajoutant : « Hallyday » « Cash » « be good » etc … ça c’est pas chez google que ça se fait …. c’est sur le trajet.
    Voilà la différence, à mon avis. Retenez 7g. Et quand vous envoyez un mail à 40 personnes … c’est pareil .. 40 fois 5 ou 6 grammes (car ça pompe moins qu’un requête)

  2. Je n’ai pas compris … deux nombres contradictoire pour une requête Google. A qqs lignes d’intervalle c’est 0,2g ce CO2 par requête, ou 7 grammes, ce qui fait 35 fois plus. Quel est le bon nombre???

    • googlle dit 0,2g de CO2 sauf qu’un chercheur de Harvard a dit que c’étais 7g de CO2 je pence qu’un chercheur a plus raison et que Google a mon avis pour ce faire plus d’argent ne dit pas vraiment la vérité

  3. franchement je ne comprends rien au système planète terre.

  4. ecogine.org et ethicle.com 🙂 a part ceux la point de salut

  5. Bonjour
    Certains chiffres me surprennent : 200 millions de requêtes par jour c’est certainement très inférieur à la réalité, par ailleurs l’échelle de grandeur définie comme la consommation d’énergie du Laos n’est pas parlante, il vaudrait mieux comparer à la France ou même les USA. 7g CO2 par requête calculés par le chercheur d’Harvard, soit 35 fois plus que ce qu’annonce Google, a priori rien d’étonnant, juste une question : un concurrent de Google a-t-il pu financer ces travaux ?
    Le calcul des kWh est bizarre aussi : 0.3 wh par requête à comparer avec le corps humain environ 100watts soit 15wh en 10mn
    De toute façon, il y a des alternatives à Google, comme Ixquick ou Duck Duck Go, qui ne mémorisent pas la totalité des requêtes comme le fait Google : un peu plus de confidentialité et beaucoup moins d’énergie à alimenter les serveurs. Vous pouvez aussi taper « 50 alternatives à Google » sur …un moteur de recherche.
    Bonne journée

    • rebonjour
      Je ne connaissais pas Ecosia, intéressant aussi, mais quid de la mémorisation des requêtes qui est un gros problème ?

  6. si tout le monde utilisaient écosia il n’y aurait plus ce probleme

  7. ecosia

  8. Quels sont les moteurs de recherche alternatifs qui consomment moins de l’enregie? Je me rappelle qu’il y a eu un moteur de recherche avec fond de l’écran tout noir, appelé ( je crois) free?

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